Les services de renseignement sud-coréens ont confirmé la collaboration entre la Corée du Nord et la Russie pour le lancement d'un satellite de surveillance. Suite à une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en septembre, des échanges d'informations ont eu lieu. Le Nord a partagé avec la Russie les plans et les données de ses deux précédents lancements de satellite, et la Russie a ensuite fourni des analyses et des retours à la Corée du Nord.
Succès du lancement
Selon les parlementaires sud-coréens, le lancement du satellite aurait été un succès, confirmant son placement en orbite. Il est même envisagé par certains que la Corée du Nord pourrait procéder à d'autres lancements de satellites et à des essais nucléaires l'année prochaine.
Réactions internationales
Les États-Unis ont condamné ce dernier lancement, le qualifiant d'acte de provocation et de violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. La porte-parole du conseil de sécurité nationale américaine a exprimé des inquiétudes quant à l'impact de ce satellite "espion" sur la sécurité régionale et au-delà.
Inquiétudes de Séoul
L'état-major sud-coréen s'est également inquiété des capacités de surveillance que ce satellite pourrait offrir à la Corée du Nord, considérant ce lancement comme une action provocatrice en violation des résolutions de l'ONU et pouvant déstabiliser la région.
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