La fête de la Pentecôte à Antsiranana a été un mélange de dévotion religieuse et de joie partagée en famille.
La fête de la Pentecôte a été marquée par des célébrations anticipées à Antsiranana. Dès vendredi, les quartiers résonnaient au son du salegy, tandis que les enfants faisaient la queue devant le manège installé devant la mairie. Le dimanche, tandis que certains consacraient la journée au Seigneur, d'autres préféraient se réunir en famille pour festoyer. Les tables étaient garnies de canards et de poulets, témoignant de l'atmosphère festive régnant dans la ville. Le lundi de Pentecôte, rendez-vous était donné à la plage de Ramena, rythmant ainsi la traditionnelle célébration de la Pentecôte à Antsiranana.
Malgré les difficultés économiques traversées par la ville ces dernières années, les familles ont fait de leur mieux pour profiter de cette fête. Le mot d'ordre est de se relever et de continuer à avancer. « La vie est dure, c'est vrai ! Mais nous avons besoin de nous détendre, de prendre un peu d'air. En ce jour de fête, il faut oublier nos soucis et laisser le Saint-Esprit entrer chez nous », exprime une mère avec un sourire significatif. La détente est essentielle dans une société affectée par la crise, et à Diego-Suarez, elle fait partie intégrante de l'identité locale. La fin de semaine a été arrosée de festivités, mais maintenant, il est temps de reprendre le cours normal de la vie. Après 27 jours, une autre fête se profile déjà à l'horizon : la fête nationale, qui suscite déjà l'anticipation et l'enthousiasme.