La commémoration de la journée internationale de la réduction des risques et des catastrophes, récemment tenue au Pavé Antaninarenina, a mis en lumière l'importance du leadership féminin dans la construction de communautés résilientes.
Les femmes, moteurs de la communauté
L'événement a vu la participation de trois panélistes influentes. Hanitra Njatonirina du PNUD, Lantosoa Rahajavololona de l'UNFPA et Nadine Josia du Catholic Relief Services ont toutes souligné l'importance cruciale des femmes dans le développement communautaire. En témoigne le projet du CRS dans le Sud de Madagascar où une initiative féminine a permis de subvenir aux besoins alimentaires de toute une communauté pendant une période de pénurie.
Barrières culturelles et traditions
Toutefois, malgré leur potentiel manifeste, les femmes font toujours face à des obstacles culturels. Certaines traditions et coutumes, profondément ancrées dans la société, limitent leur participation active et leur leadership, les empêchant de déployer pleinement leurs compétences.
Les hommes, partenaires essentiels
Face à ces défis, les panélistes proposent des solutions innovantes. L'une des plus pertinentes est d'impliquer davantage les hommes dans les efforts de sensibilisation. Au lieu de percevoir la question du genre comme une bataille des sexes, il est crucial de reconnaître les hommes comme des alliés. Si les figures masculines influentes, les "olobe", soutiennent et promeuvent le leadership féminin, il est plus probable que la communauté dans son ensemble l'embrasse. L'idée serait d'intégrer ces figures masculines dans un comité axé sur les droits et les responsabilités de chaque membre de la communauté.
Les femmes ont toujours joué un rôle vital dans le tissu de la société malgache, et il est temps de reconnaître et de valoriser pleinement leur contribution. En dépit des obstacles culturels, avec le soutien approprié, le leadership féminin peut prospérer et guider les communautés vers un avenir plus résilient.