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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

La France envisage deux nouveaux porte-avions pour succéder au Charles de Gaulle.

Lors des débats à l'Assemblée nationale sur le projet de loi de programmation militaire pour 2024-2030, l'idée d'un nouveau porte-avions pour succéder au Charles de Gaulle a été approuvée, tandis que les députés ont proposé un amendement pour étudier la possibilité d'en construire un second.



Les débats à l'Assemblée nationale sur le projet de loi de programmation militaire pour la période 2024-2030 ont pris fin le jeudi 1ᵉʳ juin. Alors que le lancement d'un nouveau porte-avions pour remplacer le Charles de Gaulle est acté, les députés ont proposé un amendement visant à évaluer la possibilité de construire un deuxième navire. L'auteur de l'amendement, Jean-Charles Larsonneur, député de la 2e circonscription du Finistère, souligne que l'assemblage des premières tôles du nouveau porte-avions débutera dans trois ans, ce qui suscite l'intérêt de connaître le coût d'un second navire. Selon lui, l'Assemblée nationale souhaite envoyer un signal fort, non seulement au gouvernement, mais aussi au reste du monde, pour affirmer leur ambition dans un contexte stratégique de plus en plus incertain. Les économies d'échelle pourraient représenter 30 à 40 % du coût total d'un porte-avions, ce qui souligne l'enjeu de cet amendement.


L'amendement ouvre la possibilité de garder l'option d'un deuxième porte-avions dans les années à venir, car il existe une date limite, autour de 2028-2030, où il sera trop tard pour envisager la construction d'un sistership. Jean-Charles Larsonneur explique que le coût d'un deuxième porte-avions serait d'environ la moitié de celui d'un seul navire, ce qui pourrait permettre des économies substantielles. Les sénateurs vont désormais examiner la loi de programmation militaire pour prendre une décision sur cette question. La Marine nationale n'a pas connu de format à deux porte-avions depuis plus de quatre décennies, en raison de contraintes budgétaires qui ont limité le pays à la seule utilisation du Charles de Gaulle. Cependant, l'amendement propose de réfléchir dès maintenant à la construction d'un deuxième porte-avions, ce qui permettrait de maintenir une présence permanente en mer et de réaliser des économies d'échelle significatives.

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