Des milliers de manifestants ont défilé dans plusieurs villes françaises, dont Paris, Marseille, Toulouse, Rennes, et Bordeaux, samedi dernier, exigeant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. La manifestation à Paris, rassemblant plusieurs milliers de personnes, a pris son envol depuis la place de la République, arborant comme mot d'ordre : "Halte au massacre à Gaza ! La France doit exiger un cessez-le-feu immédiat."
Une mosaïque d'engagements à gauche
Le cortège parisien était parsemé de drapeaux palestiniens et de couleurs associées à des partis et associations de gauche et d'extrême gauche. Des entités telles que La France insoumise (LFI), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), les écologistes, et Attac ont exprimé leur soutien à cette marche. Des manifestants, dont Ahlem Triki, ingénieure venue des Yvelines, ont exprimé leur présence pour soutenir la cause palestinienne et demander un cessez-le-feu à Gaza.
Bilan humain alarmant
Cinq semaines après le début de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre, les chiffres dévoilés par le ministère de la santé du Hamas sont alarmants. En Israël, 1 200 personnes, majoritairement des civils, ont perdu la vie. Du côté de la bande de Gaza, les bombardements en représailles ont causé la mort de 11 078 personnes, principalement des civils, dont 4 506 enfants.
Soutien de la classe politique
La manifestation a également vu la présence des députés LFI Mathilde Panot et Eric Coquerel, bien que leur parti ait été critiqué pour des positions jugées ambiguës sur l'antisémitisme. Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a souligné l'importance de la mobilisation face à ce qu'il a décrit comme un massacre à Gaza, soulignant le silence de nombreuses parties de la communauté internationale.
Des revendications fortes dans un défilé pacifique
La marche s'est déroulée dans le calme, avec des slogans tels que "Libérez Gaza !", "Stop au génocide à Gaza !", "Palestine vivra !", et "Cessez-le-feu !" scandés par les manifestants. La diversité des voix unies dans cette manifestation reflète une volonté commune de mettre fin aux souffrances et de promouvoir la paix dans la région.