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L'ACTUALITÉ DEPUIS 1929

La Géorgie se rapproche de la Russie : la loi sur les "agents étrangers" en question.

Le parti au pouvoir, "Rêve géorgien", dirigé par l'oligarque Bidzina Ivanichvili, a multiplié les signes de rapprochement avec la Russie ces dernières années, avec une rhétorique anti-occidentale constante.


La Géorgie, ancienne république soviétique, est en train de franchir une étape dangereuse vers l'autoritarisme et la russification de sa vie politique. Le Parlement géorgien examine actuellement un projet de loi sur les "agents étrangers", que les opposants et la société civile ont rebaptisé "loi russe". Ce texte obligerait les ONG et les médias recevant des financements étrangers à se déclarer "agents d'influence étrangère". Cette loi est perçue comme un moyen de réprimer les idées et les valeurs promues par l'Occident en Géorgie.


Le parti au pouvoir, "Rêve géorgien", dirigé par l'oligarque Bidzina Ivanichvili, a multiplié les signes de rapprochement avec la Russie ces dernières années, avec une rhétorique anti-occidentale constante. Cette stratégie vise à sortir de la "voie européenne" que soutiennent pourtant les trois quarts des Géorgiens. Le rejet d'opposants russes à l'aéroport de Tbilissi montre également la volonté de fermer les portes à ceux qui cherchent refuge dans le pays.


Cependant, la population géorgienne continue de rêver d'adhérer à l'UE depuis trois décennies. Cette dérive autoritaire anti-occidentale risque de causer des tensions avec l'UE, qui devra décider d'octroyer ou non à la Géorgie le statut de "candidat" d'ici la fin de l'année. Tout indique que la Géorgie risque de se couper de l'Occident, malgré le désir majoritaire de la population de s'y rattacher. La Géorgie doit choisir son avenir politique avec soin et éviter de s'isoler sur la scène internationale.

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