Des heurts ont éclaté en marge de la tentative d'arrestation de l'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan par la police, qui a finalement abandonné sa mission.
Des heurts violents ont éclaté lors d'une tentative d'arrestation de l'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan par la police dans la nuit de mardi à mercredi, mais la police a finalement abandonné sa mission. Les partisans de M. Khan ont repoussé les policiers envoyés pour exécuter un mandat d'arrêt, affirmant qu'il s'agissait d'un complot politique. Imran Khan, qui a été renversé par une motion de censure en avril 2022, fait actuellement l'objet de plusieurs procédures judiciaires mais reste très populaire et espère revenir au pouvoir lors des élections législatives prévues en octobre.
Imran Khan, ancien Premier ministre pakistanais, fait face à une convocation au tribunal pour répondre à des accusations de vente de cadeaux diplomatiques reçus pendant son mandat. Bien que ses avocats assurent qu'il a été libéré sous caution, la police a émis un mandat d'arrêt à son encontre, affirmant qu'il n'avait pas été libéré sous caution pour cette affaire en particulier. Imran Khan a qualifié le mandat d'arrêt de complot politique destiné à l'empêcher de se présenter aux élections législatives prévues dans le courant de l'année.
Des vidéos montrant des partisans ensanglantés et la police utilisant des gaz lacrymogènes lors d'affrontements ont circulé sur les réseaux sociaux. Imran Khan a condamné la manière dont la police a agi et affirme que l'intention réelle est de l'enlever et de l'assassiner. La Haute Cour d'Islamabad a examiné une nouvelle requête du PTI pour empêcher son arrestation. Depuis son éviction, Imran Khan multiplie les grands rassemblements pour faire pression sur le gouvernement de son successeur. Les événements se déroulent dans un contexte de graves difficultés économiques et de détérioration de la situation sécuritaire.