Face à la décision de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) d'attribuer la présidence de la République par intérim à un gouvernement collégial et de rendre le pouvoir au Sénat, la société civile monte au créneau. Après une première réaction sous forme de communiqué le 14 septembre, elle a renforcé sa position lors d'une conférence de presse à Ambatonakanga.
Violation de la constitution
Selon les Organisations de la Société Civile (OSC), la décision de la HCC enfreint la Constitution. Elles soutiennent que la mise en place d'un gouvernement collégial ne devrait être envisagée que si le président du Sénat se présente à l'élection présidentielle.
Risque de crise électorale
La société civile, ainsi que de nombreux observateurs politiques, s'inquiètent des implications de ces décisions sur la stabilité du pays. Elles appellent toutes les entités concernées à œuvrer pour prévenir une éventuelle crise électorale.
Appel à la communauté internationale
Les OSC en appellent également à la communauté internationale pour une assistance conditionnée au respect des principes démocratiques par les autorités malgaches. "Votre assistance ne devrait être déclenchée que si les conditions convenues sont respectées", soulignent-elles.
Message aux forces de l'ordre
Les organisations exhorte les forces de l'ordre à "interroger leur conscience" et à prendre leurs responsabilités pour protéger la souveraineté nationale et prévenir toute crise interne.
Un appel au dialogue
Finalement, la société civile se dit prête à prendre ses responsabilités et à dialoguer avec tous les acteurs, notamment les candidats aux élections présidentielles, pour trouver des solutions inclusives.
En somme, la société civile malgache est déterminée à jouer un rôle actif dans le débat politique actuel. Elle appelle à la révision des décisions controversées de la HCC et plaide pour une gouvernance plus transparente et démocratique.
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