Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI), a suscité une nouvelle controverse en qualifiant la journaliste de LCI, Ruth Elkrief, de "manipulatrice" et de "fanatique". Cette déclaration a été faite à la suite d'un entretien tendu entre Ruth Elkrief et le numéro deux de LFI, Manuel Bompard.
Une stratégie de conflictualisation persistante
Libéré de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), dont il a annoncé la fin, Jean-Luc Mélenchon continue de mettre en œuvre sa stratégie de conflictualisation. Cette approche consiste à créer des conflits et des polémiques pour maintenir sa visibilité politique.
Réactions indignées
Les propos de Mélenchon ont provoqué l'indignation de plusieurs personnalités politiques. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a qualifié l'attaque de "ignoble". Le ministre des transports, Clément Beaune, a dénoncé un "message répugnant" visant à faire monter l'extrême droite.
Des réactions à droite
À droite, les réactions ne se sont pas fait attendre. Le chef de file des Républicains (LR), Eric Ciotti, a qualifié Mélenchon de "vulgaire lanceur de fatwas" et de "collabo des islamistes". Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, l'a accusé d'incarner "le nouvel antisémitisme".
Silence à gauche
Les réactions du côté de la gauche ont été plus rares. Seule Marine Tondelier, cheffe de file des écologistes, a demandé à Mélenchon d'effacer son tweet. Elle avait elle-même été visée par Mélenchon quelques jours auparavant, dans une conférence à Rochefort.
Une tactique politique contestée
La stratégie de conflit permanent de Jean-Luc Mélenchon suscite des débats et des critiques, car elle alimente les divisions et les tensions dans le paysage politique français. La question de savoir si cette approche est efficace ou nuisible demeure au cœur des discussions politiques.