La proposition de loi intitulée "Pour bâtir la société du bien vieillir", portée par le groupe du parti présidentiel Renaissance, a été approuvée par une majorité de 116 voix contre 31 lors du vote en première lecture. Seuls les groupes communistes et « insoumis » ont exprimé leur opposition, tandis que les députés du groupe Les Républicains ont choisi de ne pas participer au vote. Cette proposition, bien que dotée d'une ambition limitée, semble annoncer un texte plus substantiel qui pourrait être adopté d'ici la fin de l'année 2024.
Une vision critique
Martine Etienne, députée de La France insoumise, un exposé lors de ses explications de vote une vision critique de la loi. Elle a énoncé une série de mesures peu ambitieuses, de fausses bonnes idées et d'effets d'annonce qui, selon elle, dissimulent l'inaction du gouvernement face à la question de l'autonomie. Cette critique souligne les insuffisances perçues dans la proposition de loi et met en lumière le besoin d'une action plus significative et plus réfléchie pour aborder les défis liés au vieillissement de la population.
Vers une loi de programmation "grand âge"
L'approbation de cette proposition de loi en première lecture pourrait servir de préambule à une loi de programmation plus vaste sur le thème du grand âge, prévue d'ici la fin de l'année 2024. Cette perspective laisse entrevoir la possibilité d'un texte plus global et plus élaboré visant à traiter en profondeur les questions complexes liées au vieillissement de la société.
Kommentarer