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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Laurent Berger : « Emmanuel Macron a pris un risque ultime, celui de la dissolution de la démocratie »

Photo du rédacteur: Volanirina RazafindrafitoVolanirina Razafindrafito

Laurent Berger, ex-secrétaire général de la CFDT, exprime ses inquiétudes face aux risques politiques actuels et la menace de l'extrême droite.



Laurent Berger, ancien leader de la CFDT, a récemment pris la parole pour exprimer ses préoccupations concernant les risques politiques et la montée de l'extrême droite en France. Bien qu’il ne se positionne pas pour Matignon, il souligne l’urgence d’éviter le Rassemblement National (RN).


Une proposition inattendue

Raphaël Glucksmann a surpris en proposant Laurent Berger comme premier ministre potentiel en cas de victoire de la gauche aux législatives des 30 juin et 7 juillet. Selon Glucksmann, Berger incarne une figure capable d'apaiser et de réconcilier les Français grâce à un projet de justice sociale et d'écologie. Toutefois, Berger reste réservé, affirmant que la nomination à Matignon n’est pas sa priorité actuelle.


Une réponse mesurée

Interrogé par Le Monde, Laurent Berger a exprimé ses réserves. « Le nom de la personnalité qui ira à Matignon est le cadet de mes soucis aujourd’hui », a-t-il déclaré. Pour lui, la priorité est d’éviter la montée du RN. Bien qu’il ait quitté la tête de la CFDT en juin 2023, il ne rejette pas totalement l’idée de s’engager à nouveau si l'extrême droite devait prendre le pouvoir.


Un citoyen inquiet

Laurent Berger se présente avant tout comme un citoyen préoccupé par l’avenir de son pays. Il ressent une responsabilité due à son parcours et son engagement pour une société juste et démocratique. Sa prise de parole, bien que personnelle, est motivée par une inquiétude profonde face aux menaces politiques actuelles.


L’ombre de l’extrême droite

Berger souligne l’importance de lutter contre la montée de l'extrême droite. Il craint que l’arrivée du RN au pouvoir ne mette en péril les valeurs démocratiques et sociales de la France. Son engagement reste guidé par la volonté de défendre une société apaisée et équitable, loin des divisions et des tensions exacerbées.


La CFDT en arrière-plan

Bien que Laurent Berger ait quitté la CFDT, il reste attentif à ne pas gêner l’organisation qu’il a dirigée. Il souhaite que la CFDT continue de porter une parole forte et indépendante, représentée désormais par sa secrétaire générale, Marylise Léon. Berger se positionne en retrait, prêt à intervenir si nécessaire, mais sans imposer sa présence à son ancienne organisation.


Laurent Berger, bien que sollicité pour jouer un rôle politique de premier plan, préfère rester en retrait pour le moment. Son principal objectif est de prévenir la montée de l'extrême droite et de défendre les valeurs démocratiques et sociales. Son engagement futur dépendra des évolutions politiques, mais pour l’instant, il privilégie une posture de vigilance citoyenne.

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