Le Guyana et le Venezuela, à l'issue d'un sommet récent, se sont engagés à éviter d'employer la force dans un vieux différend territorial concernant l'Essequibo, un territoire riche en ressources, administré par le Guyana. Malgré cette intention, le contentieux persiste, exacerbé par la présence de ressources pétrolières dans la région.
La quête de nouvelles ressources pétrolières
Malgré les préoccupations croissantes sur les conséquences climatiques des énergies fossiles, l'industrie pétrolière demeure avide de nouvelles sources d'or noir. Les eaux profondes du Guyana, une enclave anglophone en Amérique du Sud, ont attiré l'attention en tant que zone de découverte pétrolière, malgré les enjeux environnementaux liés à cette exploitation.
Découverte pétrolière accélérée
La découverte du premier gisement pétrolier, Stabroek, remonte à 2015, avec une production débutant en 2019. Ce délai relativement court pour des projets en eaux profondes reflète la volonté accélérée des acteurs principaux tels qu'ExxonMobil, qui gère et détient 45 % de l'exploitation, et Chevron, qui projette d'acquérir une part de 30 %.
Valeur commerciale et implication des majors
L'intérêt marqué pour le développement rapide des réserves pétrolières du Guyana souligne leur grande valeur commerciale. Des acteurs majeurs comme ExxonMobil et Chevron ont exprimé un vif intérêt pour exploiter ces gisements, attirés par leurs avantages économiques. L'implication précoce d'ExxonMobil, dirigée à l'époque par Rex Tillerson, a éveillé l'attention, tout comme l'intention de Chevron de renforcer sa présence dans la région.
Enjeux géopolitiques et pétroliers
Ce regain d'intérêt pour l'exploitation pétrolière dans la région ravive les tensions territoriales entre le Guyana et le Venezuela. Ces enjeux géopolitiques complexes soulignent l'importance économique du pétrole dans la région, même au milieu des préoccupations croissantes liées aux émissions de carbone et au changement climatique.
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