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L'ACTUALITÉ DEPUIS 1929

Le numérique : un tremplin pour les artistes au Kenya

Le Africa Tech Summit de Nairobi a récemment rassemblé plus de 1 000 participants, y compris des entrepreneurs et investisseurs, pour discuter de l'utilisation du digital par les artistes face aux problèmes de droits d'auteur et de piratage.


Après avoir participé à une table ronde sur les NFT, Jessica Colaço, entrepreneure dans la Tech et musicienne, a été accostée de tous les côtés. Elle a expliqué avoir mis deux chansons en NFT pour aider les artistes kenyans à gagner de l'argent avec leur musique, car la société des droits d'auteur paye très mal. Selon elle, certains artistes arrivent à gagner beaucoup d'argent avec les NFT dans l'industrie artistique.


Les artistes kényans se plaignent régulièrement des faibles droits d'auteur qu'ils reçoivent malgré la présence de plusieurs organismes chargés de redistribuer ces droits. Jessica Colaço, qui a gagné 200 dollars depuis juillet avec son premier titre en NFT, admet que beaucoup reste à faire pour que cela devienne vraiment rentable. Selon elle, il y a un besoin d'éducation pour aider les gens à comprendre ce qu'est un titre musical NFT et comment l'acheter. Les artistes doivent également investir du temps pour comprendre comment gagner de l'argent avec ces NFT.


Pour la scène créative kényane, une meilleure réglementation numérique serait bénéfique, mais en attendant, le secteur offre aux artistes une plateforme non négligeable, selon Willis Chimano, membre du groupe Sauti Sol. Les artistes peuvent utiliser le digital pour se mettre en avant et accéder à un large réseau grâce aux réseaux sociaux. C'est particulièrement pertinent en Afrique, où la population est jeune et où la musique peut être popularisée grâce à des plateformes comme TikTok. De nombreux artistes africains ont vu leur musique devenir virale grâce à ces plateformes.

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