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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Le parc de Tsimbazaza bientôt centenaire : l’État lance une dynamique d’amélioration

À Antananarivo, le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza, connu sous l’acronyme PBZT, s’approche d’un moment symbolique de son histoire. L’établissement, placé sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, fêtera bientôt ses 100 ans d’existence. À la veille de cette échéance, les autorités concernées ont engagé un travail de réhabilitation et de réflexion sur l’amélioration du site. Des comités regroupant plusieurs ministères poursuivent leurs travaux afin d’élaborer des propositions destinées à préparer le parc pour la célébration de ce centenaire. Le 24 novembre 2025, une visite ministérielle sur place a permis de constater la situation actuelle et de saluer une collaboration présentée comme essentielle pour renforcer la recherche et protéger le patrimoine naturel.

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Un parc de recherche bientôt centenaire placé sous tutelle du MESUPRES

Le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza occupe une place singulière dans le paysage scientifique et patrimonial malgache. Il est décrit comme l’un des centres de recherche relevant de la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, connu sous l’abréviation MESUPRES. Cette précision institutionnelle éclaire la mission qui lui est associée, au-delà de sa dimension de parc ouvert au public. Le PBZT est ainsi inscrit dans un dispositif national de recherche qui lui confère un rôle scientifique, éducatif et culturel.

Le parc s’apprête à franchir le cap des 100 ans. La perspective d’un centenaire ne constitue pas seulement un jalon chronologique. Elle implique un moment d’évaluation et de projection. Dans le texte communiqué, l’approche de cet anniversaire sert de point d’appui à la mobilisation actuelle. L’institution est présentée comme un élément du patrimoine naturel à la fois à préserver et à valoriser. L’insistance sur ce centenaire à venir suggère l’importance accordée à la continuité de l’établissement, à son histoire et à ce qu’il représente pour la recherche.

La tutelle du MESUPRES fonde aussi la légitimité de l’intervention de ce ministère dans le processus en cours. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est directement impliqué dans la démarche de réhabilitation, comme le montre sa présence lors de la visite du 24 novembre 2025. Le PBZT apparaît ainsi comme un espace où se croisent les enjeux de science, de conservation et de responsabilité publique. Dans ce contexte, préparer les 100 ans du parc revient à le replacer au cœur d’une stratégie de promotion de la recherche et de sauvegarde du patrimoine naturel.

Le message officiel ne détaille pas la nature des défis actuels du parc, mais évoque la nécessité d’améliorer le site avant la célébration. Cette formulation, volontairement générale, laisse entendre que l’établissement se trouve dans une situation qui appelle des réponses structurées. L’accent est mis sur l’action collective et sur un calendrier dicté par l’anniversaire. La réhabilitation devient alors un projet lié à une échéance emblématique, mais aussi à une mission plus durable. Dans l’économie du texte, le centenaire agit comme une occasion d’accélérer et de coordonner les efforts institutionnels.

Des comités interministériels au travail pour la réhabilitation et l’amélioration

Pour préparer l’événement, les “travaux menés par les comités de réhabilitation” se poursuivent. Ces comités sont décrits comme un cadre de coopération entre plusieurs départements ministériels. Ils regroupent le Ministère de l’Éducation Nationale, le Ministère de la Communication et de la Culture, ainsi que le Ministère de l’Économie et des Finances. L’existence de ces comités interministériels souligne la volonté d’aborder la réhabilitation du PBZT comme une responsabilité partagée.

La composition des comités éclaire les différents angles à partir desquels le parc est envisagé. La présence du Ministère de l’Éducation Nationale signale la dimension pédagogique et la place du parc dans la transmission des savoirs. Celle du Ministère de la Communication et de la Culture renvoie à l’enjeu patrimonial et à la manière dont le PBZT peut être présenté, raconté ou intégré dans une politique culturelle. Enfin, la participation du Ministère de l’Économie et des Finances atteste que la question des moyens et de l’appui financier est explicitement prise en compte dans cette dynamique. Sans entrer dans le détail des contributions de chacun, le texte montre que l’amélioration du parc ne se limite pas à une affaire technique, mais relève d’un projet public qui engage des domaines complémentaires.

Les comités ont pour mission d’élaborer des propositions visant à améliorer le parc avant la célébration de ses 100 ans. Cette consigne fixe une double orientation. D’une part, il s’agit de réhabiliter, ce qui implique un travail sur l’existant afin de restaurer ou de remettre en état. D’autre part, il est question d’amélioration, terme qui renvoie à un objectif de transformation et de progrès. Même si le document officiel n’énonce pas le contenu précis de ces propositions, il indique clairement leur finalité : rendre le parc plus à même d’accueillir l’anniversaire et, par extension, d’assurer ses missions.

Le fait que “les travaux se poursuivent” laisse percevoir que la démarche est engagée depuis un certain temps, ou du moins qu’elle s’inscrit dans une continuité. Cette formulation insiste sur le caractère évolutif et collectif de la préparation. Les comités ne sont pas décrits comme une structure ponctuelle, mais comme des groupes de travail en activité, mobilisés autour de l’échéance du centenaire. L’absence de détails sur leur calendrier interne ou leurs étapes ne change pas le sens politique du message : celui d’un effort maintenu et coordonné.

Dans la logique d’un article de presse, cette organisation interministérielle peut être lue comme le signe d’une recherche d’efficacité et de légitimité. Associer plusieurs ministères permet de situer l’action à un niveau gouvernemental plus large et de la présenter comme un projet d’intérêt général. L’objectif affiché est de préparer le parc à la célébration tout en renforçant ses fonctions de recherche et de patrimoine. Ces comités apparaissent ainsi comme le moteur administratif et stratégique de la réhabilitation en cours.

La visite ministérielle du 24 novembre 2025 pour constater la situation

Le 24 novembre 2025, une délégation menée par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique s’est rendue au PBZT. Le texte précise que le ministre, Pr Ravonimanantsoa Ndaohialy Manda-Vy, était accompagné de la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Vololoniaina Lucie, ainsi que du ministre de l’Environnement et du Développement Durable, M. Manesimana Rafanomezantsoa Michaël. Cette visite constitue un moment central du message communiqué, car elle matérialise l’engagement des autorités et la coordination entre secteurs.

L’objectif officiel de la visite est explicitement indiqué : “constater la situation”. La formule renvoie à une démarche d’évaluation sur le terrain. Elle suppose l’importance d’une connaissance directe de l’état du parc afin d’orienter ou de soutenir les propositions en cours d’élaboration par les comités. Sans décrire les observations faites lors de la visite, le texte souligne la valeur institutionnelle et symbolique de ce déplacement. Il s’agit d’un geste politique et administratif qui place le parc sous le regard de plusieurs ministères.

La présence de la ministre du Tourisme et de l’Artisanat est une information qui atteste de la dimension touristique du PBZT. Même si aucun détail supplémentaire n’est donné, cette participation suggère que l’amélioration du parc est pensée aussi en fonction de son attractivité et de sa place potentielle dans la valorisation touristique. De la même façon, l’accompagnement par le ministre de l’Environnement et du Développement Durable met en avant le lien direct entre le PBZT et les objectifs de protection de la nature. Le parc, en tant que lieu botanique et zoologique, se situe naturellement au croisement de la recherche et de la conservation environnementale.

Cette visite conjointe peut être perçue comme un point de convergence des actions ministérielles. Elle illustre, par la composition de la délégation, la pluralité des regards que l’État porte sur le PBZT à l’approche de son centenaire. L’événement signale également un soutien politique aux comités de réhabilitation déjà au travail. Dans la communication officielle, la visite apparaît comme un acte de suivi, confirmant que les efforts engagés ne restent pas confinés aux réunions administratives mais se prolongent par un retour sur le terrain.

En contexte journalistique, la date précise du 24 novembre 2025 ancre la démarche dans une temporalité récente et souligne l’urgence relative liée à l’approche des 100 ans du parc. Elle témoigne aussi de l’organisation d’un moment collectif au sommet de l’État. L’objectif n’est pas de se substituer aux comités, mais de s’assurer de la pertinence et de la nécessité des actions envisagées. Le déplacement ministériel confère ainsi à la réhabilitation une visibilité et une importance accrues.

Une coopération saluée pour promouvoir la recherche et protéger le patrimoine naturel

À l’issue de la visite, le message officiel rapporte la réaction du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Celui-ci “a salué cette collaboration et a remercié tous les acteurs pour leurs efforts conjoints visant à promouvoir la recherche et à protéger le patrimoine naturel”. Cette formule constitue le cœur politique de la communication. Elle met en relief la dimension collective de l’action et lui attribue une double finalité : la recherche et la protection du patrimoine naturel.

Le verbe “saluer” indique une reconnaissance publique du travail mené en commun. Il renforce l’idée que la réhabilitation du PBZT ne peut se faire sans coordination. Le texte insiste ici sur un point essentiel : la mobilisation des divers acteurs n’est pas uniquement administrative, elle est dotée d’un sens. Les “efforts conjoints” sont orientés vers la promotion de la recherche. Cela correspond à la place institutionnelle du parc en tant que centre de recherche sous tutelle du MESUPRES. L’amélioration du PBZT n’est donc pas seulement un enjeu de rénovation matérielle, mais un moyen de consolider son rôle scientifique.

La deuxième dimension mise en avant est la protection du patrimoine naturel. Cette notion fait écho à la nature même du parc botanique et zoologique. Dans le texte, le patrimoine naturel apparaît comme une valeur à défendre. Là encore, sans détailler les actions concrètes envisagées, l’énoncé suffit à comprendre l’orientation générale. Le parc est perçu comme un lieu où le naturel est conservé, étudié ou présenté, et sa réhabilitation vise à assurer cette fonction de préservation.

La gratitude exprimée envers “tous les acteurs” élargit le cercle des contributeurs au-delà des ministères explicitement cités. Cette formule englobe les comités, les équipes sur place et, plus généralement, les personnes impliquées dans la démarche. Elle renforce l’idée d’un effort national. Dans la communication, remercier signifie reconnaître non seulement la participation, mais aussi la responsabilité partagée dans le succès du projet.

Au niveau symbolique, l’approche du centenaire confère à cette coopération un caractère historique. Préserver et améliorer un parc de 100 ans revient à inscrire l’action publique dans une continuité. La collaboration saluée par le ministre est présentée comme une réponse à la fois au passé et à l’avenir. Le PBZT est un héritage, mais aussi un outil pour la recherche future et pour la conservation continue du patrimoine naturel. La formulation officielle donne ainsi au projet une portée qui dépasse la seule célébration commémorative.

Dans cette perspective, la reconnaissance ministérielle agit comme un signal politique adressé à l’opinion et aux institutions. Elle rappelle que le PBZT est un enjeu de recherche, de patrimoine et d’intérêt collectif. La réhabilitation est donc envisagée comme une manière de réaffirmer ces missions fondamentales. Le message souligne la cohérence entre l’action des comités, la visite ministérielle et les objectifs proclamés.

Les perspectives d’amélioration à l’approche des 100 ans

Le texte indique que les comités “élaboreront les propositions visant à améliorer le parc avant la célébration”. Même si le contenu de ces propositions n’est pas détaillé, leur existence pose un horizon à court terme : rendre le PBZT prêt pour son centenaire. Dans le cadre strict des informations disponibles, il est possible de décrire ce processus comme une phase de préparation stratégique, orientée vers l’amélioration générale du parc.

L’usage du futur proche et du conditionnel dans le message reflète un projet en construction. Les propositions ne sont pas finalisées au moment de la communication, mais elles sont annoncées comme l’aboutissement des travaux en cours. Cela situe le PBZT dans une dynamique d’attente et de transformation. L’amélioration envisagée est pensée en relation directe avec l’anniversaire, ce qui implique un calendrier cadré. L’approche de la célébration agit comme un moteur qui structure l’action.

Cette phase de préparation prend également place dans le sillage de la visite ministérielle. Le déplacement sur le terrain peut être interprété comme une étape d’appui ou de validation, même si cette interprétation reste générale et sans ajout de faits. Dans le texte, la visite permet de constater la situation et, par là même, de renforcer la pertinence des propositions à venir. Les comités travaillent dans un climat d’attention gouvernementale et de soutien exprimé par le ministre de tutelle.

L’amélioration du parc est formulée comme un objectif global. Elle est présentée comme un moyen de répondre à la fois aux missions scientifiques et patrimoniales du PBZT. Ainsi, l’avenir à court terme du parc se structure autour de trois éléments mis en évidence dans la communication : la continuité de son rôle de centre de recherche, la protection du patrimoine naturel et la réussite de la célébration du centenaire. Les propositions élaborées par les comités sont destinées à s’inscrire dans cette triple ambition.

En conclusion, le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza apparaît, à travers les informations communiquées, comme un lieu stratégique pour le pays. À la veille de son centenaire, il mobilise plusieurs ministères autour d’un chantier de réhabilitation et d’amélioration. La visite du 24 novembre 2025, conduite par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et accompagnée par les ministres en charge du tourisme et de l’environnement, renforce la visibilité de cette démarche. Le gouvernement met en avant une collaboration saluée au plus haut niveau, destinée à promouvoir la recherche et à protéger un patrimoine naturel reconnu comme précieux. À mesure que les comités poursuivent leurs travaux, le PBZT se prépare à entrer dans son deuxième siècle avec l’objectif affiché d’être amélioré et valorisé à la hauteur de son histoire et de ses missions.

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