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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurRavoavahy Raharimalala

Le porte-avions « Charles-de-Gaulle » sous contrôle opérationnel de l'OTAN pour la première fois



La mission de quinze jours, prévue fin avril, intervient dans le cadre d'un renforcement de la présence française au sein de l'Alliance atlantique, suscitant des critiques de l'extrême droite et de l'extrême gauche.


Un déploiement historique sous contrôle de l'OTAN

Le porte-avions français « Charles-de-Gaulle », accompagné de son escorte, dont un sous-marin nucléaire d'attaque, sera pour la première fois sous le contrôle opérationnel de l'OTAN du 26 avril au 10 mai. Cette mission de quinze jours en Méditerranée s'inscrit dans un déploiement plus vaste de deux mois, visant à renforcer la présence de la France au sein de l'Alliance atlantique, notamment face à la Russie. Cette décision, annoncée par l'état-major des armées le 11 avril, marque un tournant historique dans la politique de défense française.


Réactions politiques contrastées

Cette annonce a suscité une série de réactions politiques, mettant en lumière les divergences d'opinion au sein de la classe politique française. Les formations politiques les plus sceptiques vis-à-vis de l'OTAN ont exprimé leur désapprobation, regrettant le retour de la France au sein du commandement militaire intégré de l'Alliance en 2009, après l'avoir quitté en 1966 sous l'impulsion du général de Gaulle. Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, a qualifié cette décision de « tristesse, vassalisation affichée », tandis que Florian Philippot, ancien vice-président du Rassemblement national, a dénoncé une « soumission historique » de la France aux États-Unis.


Réponse du ministre des armées

Face à ces critiques, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a réagi en soulignant que la France ne perdait jamais le commandement de ses forces placées sous pavillon de l'OTAN. Il a défendu ce déploiement du « Charles-de-Gaulle » sous contrôle de l'Alliance atlantique comme une décision stratégique nécessaire dans le contexte géopolitique actuel. De plus, ce déploiement marque le retour du porte-avions en service après huit mois de travaux d'entretien intermédiaire, une étape régulière dans le cycle de maintenance de cet actif majeur de la marine française.


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