top of page

L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurNancy Miherson

Le sort incertain d'Elisabeth Borne crée des tensions dans la majorité présidentielle.

Alors que la colère de la rue ne faiblit pas et que des voix s'élèvent pour réclamer son départ, la première ministre se voit confrontée à une tâche difficile : former une coalition gouvernementale en attirant de nouvelles personnalités.


Malgré la forte mobilisation de la rue avec plus d'un million de manifestants jeudi 23 mars, Emmanuel Macron a révélé sa stratégie politique lors d'une interview télévisée à TF1 et France 2, mercredi. Avec une majorité insuffisante pour faire voter la réforme des retraites, le chef de l'Etat a appelé à élargir la majorité présidentielle en demandant à sa première ministre, Elisabeth Borne, de former une nouvelle coalition gouvernementale. Alors que certains demandent son départ, il a laissé entendre qu'elle devait réussir cette mission difficile pour maintenir sa position.


Dans le but de protéger le président de la République, Emmanuel Macron et son équipe de communicants ont sacrifié, si nécessaire, la première ministre Elisabeth Borne en appelant à élargir la majorité présidentielle pour faire voter la réforme des retraites. Les propos du président ont été perçus comme une sentence par la Macronie, où l'on note la colère du président envers Borne, qu'il considère responsable des ratés de la méthode. Alors que les manifestations se poursuivent avec plus de violences, certains estiment que le président a fait preuve de patience et qu'il est temps d'agir. Lors de son entretien télévisé, Emmanuel Macron a fait porter la charge du dénouement impopulaire de la réforme à sa première ministre.

9 vues

Posts similaires

Voir tout
bottom of page