Actuellement, il y a 2 396 dossiers en cours de traitement dans le domaine des marchés publics.
La ministre de l'Économie et des Finances a tenu à rassurer l'opinion sur les rumeurs selon lesquelles l'État serait à court de trésorerie pour financer ses dépenses. Elle a souligné que l'État continue à faire face à ses dépenses obligatoires et à traiter les dossiers de ses prestataires, qui seront tous payés s'ils remplissent les conditions requises. Elle a également expliqué que le concept de "caisses vides" n'existe pas pour un État, car celui-ci perçoit quotidiennement des recettes de manière permanente et régulière, telles que les impôts sur les revenus salariaux. C'est avec ces recettes permanentes que l'État couvre les dépenses incontournables telles que les salaires, les pensions de retraite et le remboursement des dettes. La ministre a cependant souligné que certaines recettes dépendent de la conjoncture et de la situation des contribuables, comme les taxes sur les produits pétroliers. L'année dernière, les compagnies pétrolières ont rencontré des difficultés à s'acquitter de leurs droits et taxes en raison de la flambée des cours du pétrole sur le marché international. Toutefois, un accord a été conclu entre l'État et les pétroliers, impliquant des échanges de bons du trésor pour résoudre ce problème.
La ministre a affirmé que les caisses de l'État ne sont pas vides, mais que des difficultés de trésorerie passagères peuvent survenir en raison de la conjoncture. Des solutions ont été mises en place, notamment un système permettant à l'administration de disposer de trésorerie directe grâce à un accord entre l'État, la Banque Centrale et les banques primaires des pétroliers. Le Trésor public a également mis en place un système transparent de traitement des dossiers, appelé "First In First Out", qui permet de payer les fournisseurs et prestataires au fur et à mesure de leur arrivée. Selon la ministre, 73% des dossiers déposés fin 2022 ont déjà été payés, 13% sont en cours de virement et 14% sont en cours de traitement. En termes de montant, cela représente 909 milliards d'ariary, dont 64% déjà payés, 19% en cours de virement jusqu'au 10 mai et 17% en cours de traitement.