Madagascar est réputé par son analphabétisme surélevé, ce fait n'est indissociable à la grande pauvreté qui frappe une grande majorité des habitants de ce pays
Le constat est également évoqué par une poignée de publications, sans toutefois des mesures de résolutions ont réellement pu apporter de perceptibles résultats sur le manque et la mauvaise qualité de l'éducation à Madagascar. La conjoncture nationale impose que la norme pédagogique doit se conformer au décret du ministère en charge. Cependant, l'impact de la modification de cette conjoncture pour la majorité de la population des zones rurales n'est pas vraisemblablement évident. Beaucoup proposent des solutions sur le manque d'efficience des programmes proposés par le ministère sans considérer que 'accès à cette éducation, elle-même, fait premièrement défaut. Bien évidement, des établissements publics peuvent procurer des informations à moindre tarif que les institutions privées, mais cela n'a pas démontré jusqu'à présent une capacité réelle à diminuer l'analphabétisme. Paradoxalement, ce sont ceux qui ont la possibilité d'aller étudier qui boycottent le plus l'éducation. C'est à se demander alors si un cercle vicieux ne régnerait pas dans cette communauté.