Les inondations meurtrières dans l'Est de la RDC sont principalement causées par le déboisement.
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Dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), les conséquences tragiques des récentes inondations dans le territoire de Kalehe continuent de se faire sentir, près de dix jours après le drame. Selon les autorités, le bilan actuel s'élève à 438 décès confirmés, mais le nombre de disparus se compte encore en centaines, voire en milliers. Malheureusement, cette région n'en est pas à sa première tragédie de ce genre. Les glissements de terrain et les inondations surviennent presque chaque saison des pluies, entraînant la perte de vies humaines ainsi que la destruction de maisons et de champs. En effet, en 2014, d'importants éboulements de terrain avaient déjà engendré la disparition de plusieurs centaines de personnes dans le village de Rambira, situé à proximité de la zone touchée aujourd'hui.
La situation critique de la région est étroitement liée à sa géographie locale. La zone sinistrée se trouve à proximité des hauts plateaux de Kalehe, des montagnes et des collines surplombant les villages qui bordent le lac Kivu. Autrefois recouverts de forêts, ces hauts plateaux subissent actuellement un déboisement massif sans aucun effort de reboisement. Ce phénomène contribue à l'instabilité des sols et aggrave le risque de glissements de terrain et d'inondations. Face à cette situation critique, il devient impératif d'adopter des mesures de préservation de l'environnement et de mettre en place des programmes de reboisement afin de réduire les risques pour les populations locales et de prévenir de nouvelles catastrophes.