Le 20 décembre, le Venezuela a libéré vingt et un "prisonniers politiques", dont dix ressortissants américains, en échange de la grâce d’Alex Saab, un proche de Nicolas Maduro. Saab faisait l'objet d'accusations de malversations financières par la justice américaine. Bien que Joe Biden n'ait pas mentionné Saab dans son communiqué, sa libération a été le résultat d'une décision "extrêmement difficile", selon une haute responsable de la Maison Blanche.
Réactions vénézuéliennes et accueil de Maduro
Le gouvernement vénézuélien s’est exprimé dans un communiqué en exprimant sa "liesse" après la libération d'Alex Saab, qualifiant sa détention de "injuste" et célébrant cette libération comme une "victoire". De son côté, Nicolas Maduro a accueilli Alex Saab au palais présidentiel, qualifiant cette libération de "triomphe de la vérité" après 1 280 jours de détention.
Annonce de Joe Biden sur les libérations
Joe Biden a spécifié que parmi les dix Américains libérés, six étaient détenus au Venezuela de manière injustifiée. Il s'est dit "reconnaissant que leur calvaire soit terminé". Parmi les libérés figuraient Luke Alexander Denman et Airan Berry, condamnés à vingt ans de prison pour une tentative de renversement du président vénézuélien en 2020. Par ailleurs, Biden a également annoncé que les autorités vénézuéliennes avaient remis aux États-Unis un fugitif, Leonard Francis, impliqué dans un scandale de corruption touchant la marine américaine.
L'échange de prisonniers entre le Venezuela et les États-Unis, impliquant la libération de dix Américains en échange de la grâce d'Alex Saab, proche de Nicolas Maduro, marque un événement politique significatif. Les réactions contrastées et les annonces de libération de prisonniers de part et d'autre soulignent la complexité des relations entre ces deux pays, mais également la volonté d'un apaisement et de résolution dans certains dossiers sensibles.