Suite aux violents affrontements lors des manifestations à Athènes, le chef de la police grecque, Constantinos Skoumas, a été limogé. Le gouvernement a admis les erreurs de la police anti-émeutes après l'accident ferroviaire le plus meurtrier de l'histoire du pays, qui a provoqué la colère de la population.

La Grèce reste marquée par la catastrophe ferroviaire du 28 février, qui a provoqué une grève générale de 24 heures et des manifestations massives émaillées de violences. Face aux critiques et en chute dans les sondages, le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis a limogé le chef de la police grecque, Constantinos Skoumas, samedi dernier, le tenant responsable des heurts violents survenus lors des manifestations récentes.
À l'approche des élections générales de juin, le parti conservateur du Premier ministre Mitsotakis, en difficulté, a limogé le chef de la police grecque, responsable des heurts violents lors des manifestations récentes. Le gouvernement a admis les erreurs commises après la catastrophe ferroviaire qui a coûté la vie à 57 personnes, entraînant la démission du ministre des Transports et l'inculpation du chef de gare impliqué ainsi que trois autres responsables. Toutefois, la colère persiste chez la population grecque, qui dénonce la détérioration des infrastructures et des services publics depuis la crise financière de 2009.