Madagascar figure parmi les nations les plus touchées par la téniase, selon le Plan directeur national de lutte contre les maladies tropicales négligées (PDNLCMT) pour la période 2023-2027. La présence de l'œuf du ténia est confirmée dans une cinquantaine de districts sanitaires de l'île, plaçant le pays en état d'alerte face à cette affection parasitaire.
Une prévalence alarmante
Ce constat alarmant est le fruit d'enquêtes cartographiques minutieuses qui se sont appuyées sur la méthode KATO Katz. Cette technique de diagnostic, couramment utilisée pour évaluer la prévalence des schistosomiases et des géohelminthiases, a révélé une diffusion significative des œufs de ténia à Madagascar. Les données recueillies lors d'une enquête d'endémicité intégrée, conduite entre octobre 2015 et février 2016, ont mis en lumière l'étendue de la problématique.
Un enjeu de santé publique
La téniase, causée par l'ingestion d'œufs de ténia présents dans la viande mal cuite ou via la contamination fécale, représente un défi majeur pour la santé publique à Madagascar. La situation exige une réponse coordonnée pour limiter la propagation de la maladie et réduire l'impact sur les communautés affectées.
Actions et préventions nécessaires
Pour contrer cette menace, des mesures préventives telles que l'amélioration des conditions d'hygiène, la sensibilisation à la cuisson adéquate de la viande et le renforcement des systèmes de santé locaux sont essentielles. Le PDNLCMT s'engage dans cette lutte en déployant des stratégies et des ressources pour éradiquer la maladie dans les régions endémiques.
Un combat continu
Madagascar, confronté à l'une des plus fortes prévalences de téniase au monde, doit relever le défi de la maladie avec une stratégie robuste et intégrée. La tâche est ardue, mais avec une mobilisation collective et un soutien international, l'objectif d'élimination de cette maladie tropicale négligée reste atteignable. La santé des populations et le développement futur de la nation en dépendent.