Les autorités s'engagent dans la rénovation des routes à Antananarivo, mais les réparations ponctuelles posent des questions sur leur durabilité.
Le pouvoir en place à Antananarivo s'active pour améliorer l'état des routes de la capitale. Le Ministère des travaux publics, la Commune urbaine d'Antananarivo et la région Analamanga ont uni leurs efforts pour résoudre l'un des plus grands problèmes de la ville, à savoir l'état lamentable des routes et ruelles. La population et les usagers de la circulation ont été indignés par cette situation catastrophique. Ainsi, les autorités ont décidé de réhabiliter une dizaine de points noirs situés dans le centre-ville et les zones périphériques d'Antananarivo. Les nids de poule dans des quartiers tels que Isoraka, Antaninarenina, Ambohijatovo, Ambatomaro, Behoririka, Petite vitesse, Antsahabe et Antanimena, ainsi que les zones Ankadimbahoaka, By Pass, 67ha et Ambodin'Isotry devraient donc être réparés dans les prochains jours, semaines ou mois.
Cependant, la fermeture des routes et ruelles de la Capitale pour les réparations a entraîné une augmentation des flux de circulation déjà difficiles à vivre dans la ville. Les usagers de la route subissent des temps d'attente plus longs et des coûts supplémentaires, notamment les coûts du carburant. Il est important de noter que la réhabilitation des routes et ruelles de la Capitale se fait selon la technique de "point-à-temps", qui consiste à réparer la chaussée ponctuellement, là où elle a subi des dégradations. Cela soulève la question de la durabilité de ces réparations, d'autant plus que dans l'ère actuelle du "manara-penitra", les réparations rapides semblent être la norme.