Le Syndicat des magistrats de Madagascar exprime ses préoccupations quant à la dégradation de l'environnement judiciaire en cette année d'élection présidentielle.
Le président de la Haute cour constitutionnelle de Madagascar, Florent Rakotoarisoa, ainsi que les juges électoraux de la Commission électorale indépendante, sont sous le feu des critiques de la classe politique, en particulier des opposants, en raison de leur supposé manque de garantie d'impartialité. Face à cette situation tendue, le Syndicat des magistrats a appelé à un environnement électoral apaisé, affirmant que seule une justice indépendante et impartiale peut garantir la paix sociale. Ce contexte pré-électoral est marqué par des hostilités grandissantes au niveau des champs de communication, et les observateurs reconnaissent l'importance de cet engagement pour assurer un environnement calme à l'approche des élections présidentielles.
Le Syndicat des magistrats de Madagascar (SMM) a exprimé dans une déclaration publiée hier sa préoccupation concernant l'état de la justice à Madagascar, en constatant une énième dégradation de l'environnement judiciaire en cette année d'élection présidentielle. Le SMM pointe du doigt l'Exécutif qui creuse le décalage entre les grands discours et les décisions prises, et alerte sur la dégradation de l'environnement judiciaire, notamment à travers le cas du pôle anti-corruption. Le syndicat appelle le Conseil supérieur de la magistrature à jouer pleinement son rôle de garant de l'indépendance de la justice.