De bonnes nouvelles se profilent à l'horizon pour Antananarivo, car le train urbain tant attendu se concrétise avec l'arrivée des locomotives et des wagons au port de Toamasina.
Le train urbain d'Antananarivo, autrefois une simple promesse, est sur le point de devenir une réalité tangible. Les progrès du projet sont visibles alors que les travaux de modernisation des rails et de construction des gares se poursuivent dans la capitale. Les locomotives et les wagons destinés au train urbain ont été débarqués avec succès au port de Toamasina, selon un responsable de la Société de manutention des marchandises conventionnelles (SMMC). Reste maintenant à transporter ces équipements vers la capitale après la finalisation des travaux d'infrastructure sur les 12 kilomètres reliant Soarano à Amoronankona. Les travaux de génie civil, comprenant les plateformes, les rails, les clôtures et les ponts, sont déjà à 90% achevés. Les bâtiments liés au projet sont également en cours de construction, avec près de 50% de progression, selon le directeur général adjoint de la Société Madarail, Andrianjaka Rakotonanahary.
Toutefois, des défis importants restent à relever, notamment la construction d'un pont au-dessus du barrage de Mandroseza et l'installation de passages à niveau surveillés pour assurer la sécurité. Malgré ces obstacles, le ministre des Transports, Valéry Ramonjavelo, a récemment annoncé que le lancement du premier train urbain d'Antananarivo est prévu pour août prochain. La première phase du projet comprendra neuf stations, avec un départ toutes les 30 minutes et une capacité d'accueil d'environ 300 passagers par station. À terme, le projet vise à atteindre un débit de 3 000 voyageurs par heure, une fois pleinement opérationnel. Ce projet contribuera en partie à résoudre les problèmes d'embouteillages dans la capitale, tandis que des téléphériques urbains sont également prévus pour améliorer les transports. Les cabines de téléphérique sont déjà prêtes et n'attendent plus que leur transport vers Madagascar.