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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Madagascar Oil : Al Njoo sur la gestion des crises

Découvrez comment Madagascar Oil, sous la direction d'Al Njoo, navigue à travers des défis financiers, juridiques et de production pour développer la réserve de Tsimiroro et soutenir la politique énergétique de Madagascar.



« Nous sommes ouverts à de nouvelles discussions avec la Jirama, nous espérons vraiment que nos préoccupations lors des précédentes négociations soient résolues », a déclaré Al Njoo, PDG de Benchmark Group, actionnaire principal de Madagascar Oil.


Restructuration financière achevée

Madagascar Oil a récemment terminé sa restructuration financière, initiée au début de l’année 2023 par un recours déposé au tribunal des Bermudes par le créancier de la maison-mère de l’entreprise. La première étape de cette restructuration a été conclue avec succès, renforçant ainsi la santé financière de la société. Al Njoo a exprimé sa satisfaction quant à la sortie de cette phase, permettant à Madagascar Oil de se concentrer sur le développement de la réserve de Tsimiroro.


Situation juridique à Maurice

Contrairement à ce qui a été rapporté dans certains médias, la société-mère de Madagascar Oil, enregistrée à Maurice, n’est pas en cours de liquidation. Après la décision de la Cour Suprême des Bermudes, une requête similaire a été déposée à Maurice pour une restructuration financière, non pour une liquidation. Madagascar Oil continue de fonctionner normalement, avec des revenus et un flux de trésorerie positif.


Remplacement du DG

L’ancien directeur général, Scott Reid, conteste son remplacement, portant l’affaire devant la justice. Toutefois, Al Njoo a précisé que l’Assemblée générale des actionnaires, par un vote unanime, a nommé deux nouveaux administrateurs généraux, Willy Ranjatoelina et Charlie Thurston, en remplacement de Scott Reid. Cette décision, prise le 8 avril 2024, a été mise en œuvre selon les dispositions légales.


Accusations de vol et détournement

Les accusations de vol d’effets personnels de Scott Reid sont infondées selon Al Njoo. Les affaires de l’ancien DG sont restées dans son bureau fermé à clé. Par ailleurs, Madagascar Oil a porté plainte contre Reid pour détournement de fonds, et une enquête est en cours auprès du Pôle Anti-Corruption.


Défis de production

Le ministre des Mines a rappelé que Madagascar Oil aurait dû produire 10 000 barils par jour avant la pandémie de Covid-19. Cependant, Al Njoo a expliqué que la chute des prix du pétrole entre 2014 et 2019, combinée à l’impact de la Covid-19, a rendu difficile l’atteinte de cet objectif. Le plan de développement initial a été présenté avant que toutes les données nécessaires ne soient disponibles, et les conditions économiques défavorables ont retardé les progrès.


Réputation de Benchmark Group

Benchmark Group est souvent perçu comme un spéculateur, mais Al Njoo insiste sur le fait que l’entreprise est un développeur reconnu de projets de pétrole lourd, ayant déjà réalisé des projets d’envergure au Kazakhstan, en Azerbaïdjan et en Californie. Benchmark Group s’engage à appliquer son expertise à Madagascar, avec une coopération établie entre l’Université Trisakti en Indonésie et l’Ecole Polytechnique d’Antananarivo pour le transfert de savoir-faire technique.


Affaire Apollo 21

Al Njoo a abordé l’affaire Apollo 21, soulignant que les tribunaux ont clairement établi que Madagascar Oil n’était pas impliquée dans cette affaire politique. Benchmark Group n’a jamais interféré dans les affaires politiques de Madagascar, et cette fausse accusation a nui à la perception de la société.


Négociations avec les banques

Benchmark Group a entamé des négociations avec des banques d’investissement londoniennes pour financer le développement de Tsimiroro. Malgré les tentatives de déstabilisation récentes, les discussions se poursuivent, et Al Njoo espère que les négociations aboutiront bientôt pour reprendre la production d’huile lourde à Tsimiroro.


Approvisionnement de la JIRAMA

Concernant l’approvisionnement de la JIRAMA, Al Njoo a expliqué que Madagascar Oil a tenté de conclure des contrats, mais les délais de paiement demandés par la JIRAMA étaient trop longs. L’offre de Madagascar Oil était pourtant compétitive par rapport aux coûts de l’huile lourde importée. Al Njoo a réaffirmé son ouverture à de nouvelles discussions pour résoudre ces problèmes et contribuer à la politique énergétique de Madagascar.

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