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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Maintirano : un bateau intercepté au port d’Ankalalobe alors qu’il s’apprêtait à exporter illégalement du bois précieux

Le district de Maintirano a été le théâtre, le 19 novembre 2025, d’une opération d’envergure visant à mettre fin à une tentative d’exportation illégale de bois précieux. L’intervention s’est déroulée au port d’Ankalalobe Ampandikoara, dans la commune d’Ankisatra, sur la base d’informations préalablement recueillies par la Direction Régionale de l’Environnement et du Développement Durable (DREDD) de Melaky. Aux côtés de la DREDD, la Gendarmerie nationale a pris part à l’action qui a conduit à l’interception du navire suspect. À bord, environ 400 pièces de bois appartenant aux essences Anakaraka et Voamboana, assimilées au palissandre, ont été saisies. Les personnes impliquées dans cette exploitation illégale ont pris la fuite, tandis que l’embarcation et la cargaison ont été confisquées. Les autorités poursuivent désormais les recherches pour retrouver les auteurs, ainsi que le propriétaire du bateau. Cette interception, fruit d’une surveillance de longue durée par la Task Force de Melaky, met en lumière la coordination entre les services de sécurité, les autorités judicieuses et les responsables environnementaux. Le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable rappelle, dans ce contexte, affirme qu’aucune forme d’exploitation illégale des ressources naturelles ne sera tolérée.

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Une opération menée au port d’Ankalalobe Ampandikoara

Le 19 novembre 2025, les autorités sont intervenues dans un point stratégique de la commune d’Ankisatra, au port d’Ankalalobe Ampandikoara. Situé dans le district de Maintirano, ce port a vu arriver une équipe conjointe composée de la DREDD Melaky et de la Gendarmerie nationale. L’objectif était clair : arrêter une tentative d’exportation illégale de bois précieux en cours de préparation.

Les informations à l’origine de l’intervention provenaient de la DREDD Melaky. Ces renseignements, jugés suffisamment précis et fiables, ont permis de cibler le bateau concerné et de coordonner l’action avec la Gendarmerie. L’arrivée des autorités a été planifiée de manière à surprendre l’embarcation au moment critique où elle s’apprêtait à exporter sa cargaison.

L’opération s’est déroulée dans une zone portuaire, cadre où les mouvements des navires et des marchandises se concentrent. Les services engagés ont donc agi au plus près du point de départ de l’exportation. L’interception démontre une capacité d’intervention rapide et structurée sur le terrain, mobilisant à la fois la compétence environnementale et le dispositif sécuritaire.

En procédant à l’interception sur place, les autorités ont mis fin à une tentative d’exportation avant qu’elle n’aboutisse. Cette action a ainsi permis d’empêcher que le bois précieux chargé à bord ne quitte le port. L’intervention, menée par deux institutions aux missions complémentaires, souligne une réponse directe et coordonnée face à une exploitation jugée illégale.

La saisie de 400 pièces de bois Anakaraka et Voamboana

À bord de l’embarcation interceptée, les autorités ont découvert une cargaison constituée d’environ 400 pièces de bois précieux. Les essences identifiées sont l’Anakaraka et le Voamboana, ce dernier étant associé au palissandre. La présence d’un tel volume a conduit immédiatement à la saisie de l’ensemble du bois transporté.

La quantification de la cargaison, même indiquée comme approximative, donne une idée nette de l’ampleur de la tentative d’exportation. Les pièces étaient déjà réunies dans le bateau, ce qui confirme que l’opération illégale avait atteint un stade avancé.

La saisie a porté sur le bois lui-même, mais aussi sur l’embarcation. Le bateau a été confisqué avec sa cargaison, première mesure concrète prise après l’interception. Les autorités ont privé ainsi les auteurs de l’exploitation illégale non seulement de leur marchandise, mais également de l’outil logistique qui devait servir à l’exportation. Cette double confiscation traduit la volonté de neutraliser l’ensemble du dispositif mis en place autour de l’opération illégale.

Le caractère précieux des essences saisies explique la mobilisation des forces impliquées. L’Anakaraka et le Voamboana sont explicitement présentés comme des bois précieux, et leur exportation non autorisée constitue une infraction dont les autorités entendent empêcher la réalisation. La saisie de près de 400 pièces représente donc l’un des résultats majeurs de l’opération menée à Maintirano.

La fuite des auteurs et la poursuite des recherches

Au moment où la vedette rapide des autorités s’est approchée du navire, les auteurs de l’exploitation illégale ont pris la fuite. Ils ont quitté les lieux avant d’être interpellés, disparaissant avant que l’interception ne permette leur arrestation. Les autorités confirment que ces individus sont toujours recherchés.

L’enquête ne se limite pas aux personnes présentes sur place au moment de l’intervention. Le propriétaire du bateau figure également parmi les personnes recherchées. Après la confiscation de l’embarcation, les autorités considèrent que le propriétaire est directement lié à la tentative d’exportation illégale. Son identification et sa localisation sont désormais intégrées au travail de recherche en cours.

La fuite des auteurs n’a pas empêché les autorités de mettre fin à l’opération illégale. Le navire a été intercepté, le bois précieux a été saisi, et les éléments matériels ont été placés sous confiscation. Mais le volet judiciaire et sécuritaire se poursuit, avec pour objectif de retrouver les responsables et de les traduire devant les autorités compétentes.

Le fait que la recherche soit encore active souligne la continuité de l’intervention : l’opération du 19 novembre 2025 marque une étape, et non une conclusion. La saisie sur place s’accompagne d’une volonté de remonter jusqu’aux auteurs, y compris ceux ayant échappé à l’interpellation immédiate.

Une surveillance de longue durée et un travail de coordination

L’interception du bateau ne s’est pas faite au hasard. L’embarcation était surveillée depuis longtemps par la Task Force de Melaky. Ce suivi au long cours a permis d’identifier le navire comme suspect et de préparer une intervention adaptée.

La surveillance a impliqué une vigilance constante, permettant d’observer les activités du bateau et de déterminer le moment où une interception serait la plus efficace. En agissant au port d’Ankalalobe Ampandikoara, les autorités ont choisi un point d’action stratégique, là où la tentative d’exportation se préparait concrètement.

Les responsables parlent d’un long travail de coordination, aboutissant à l’interception du 19 novembre. Cette coordination a impliqué la Task Force de Melaky, la DREDD Melaky et la Gendarmerie nationale. La préparation a permis d’éviter une action isolée et de garantir que chaque service apporte ses compétences spécifiques sur le terrain.

Ce travail collectif est présenté comme un succès du dispositif régional. La surveillance attentive, l’échange d’informations et la coordination logistique ont convergé pour aboutir à une interception efficace. L’opération est ainsi décrite comme le résultat d’efforts prolongés, transformés en action concrète au moment où l’infraction allait se réaliser.

La reconnaissance va aussi à la collaboration entre la justice et la Gendarmerie de Melaky. Cette coopération est saluée pour l’engagement commun dans la lutte contre les exploitants illégaux des ressources naturelles. La justice et la Gendarmerie apparaissent comme deux piliers complémentaires : l’une confirmant le cadre légal et judiciaire de la lutte, l’autre assurant l’action directe sur le terrain.

L’interception de Maintirano met donc en évidence un dispositif où plusieurs institutions travaillent ensemble, sur la durée, pour atteindre un objectif commun : stopper une exploitation illégale et empêcher une exportation non autorisée de bois précieux.

Un rappel ferme du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable

Dans le prolongement de l’opération, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable a réaffirmé sa position. Le ministère rappelle qu’il ne tolérera aucune forme d’exploitation illégale des ressources naturelles. Ce message est présenté comme ferme et sans équivoque.

Ce rappel intervient dans un contexte où un bateau vient d’être intercepté en pleine tentative d’exportation illégale de bois précieux. Il s’inscrit dans la logique immédiate de l’intervention : après la saisie de près de 400 pièces de bois et la confiscation du navire, les autorités nationales soulignent que ces pratiques restent inacceptables.

Le message du ministère vient renforcer la portée de l’opération menée à Maintirano. Il confirme qu’il ne s’agit pas d’un acte isolé, mais d’une démarche cohérente avec la volonté affichée de lutter contre l’exploitation illégale. Le ministère établit ainsi un cadre clair : aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui exploitent ou exportent illégalement les ressources naturelles.

La détermination exprimée s’ajoute aux efforts déjà engagés sur le terrain. Elle accompagne le travail de la DREDD, de la Task Force de Melaky, de la Gendarmerie nationale et de la justice locale, en rappelant que la lutte contre ce type d’exploitation demeure une priorité institutionnelle.

L’interception du 19 novembre 2025 apparaît, à travers ce rappel, comme une illustration directe de cette ligne de conduite. Les autorités ont agi pour empêcher une exportation illégale, ont confisqué le bateau et le bois précieux, et poursuivent les recherches contre les auteurs en fuite et le propriétaire du navire.

Maintirano, Ankisatra et le port d’Ankalalobe Ampandikoara auront ainsi été le cadre d’une opération marquante, où la surveillance prolongée, la coordination des services et la fermeté des autorités ont convergé pour stopper une tentative d’exportation illégale de bois précieux. Le bilan immédiat est net : une cargaison d’environ 400 pièces de bois Anakaraka et Voamboana saisie, un bateau confisqué, des auteurs en fuite toujours recherchés, et une détermination réaffirmée au plus haut niveau de l’État.

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