Des centaines de Guatémaltèques ont défilé dans les rues de la capitale, Guatemala, pour protester contre ce qu'ils considèrent comme un acharnement judiciaire envers Bernardo Arévalo, l'un des candidats de centre-gauche qualifié pour le second tour de la présidentielle. Les manifestants demandent la destitution de la procureure générale et la fin des procédures répétées intentées contre le parti Semilla du candidat.
Dimanche dernier, des manifestations massives ont eu lieu dans la capitale guatémaltèque alors que les Guatémaltèques exprimaient leur mécontentement face à ce qu'ils considèrent comme un acharnement judiciaire envers Bernardo Arévalo, l'un des candidats de centre-gauche qualifié pour le second tour de la présidentielle. Les protestataires ont demandé la destitution de la procureure générale et ont exprimé leur soutien au candidat et à son parti, Semilla. La mobilisation a rassemblé des citoyens de divers horizons, notamment des représentants du monde agricole, syndical, étudiant et religieux, dénonçant les actions illégales et corrompues du gouvernement.
La manifestation, qui a été qualifiée de "marche des fleurs", s'est également alignée avec la marche des fiertés LGBT qui a eu lieu simultanément à Guatemala. L'implication des manifestants dans les enjeux électoraux a été soulignée, avec des appels à la destitution de la procureure générale et à la fin des procédures répétées intentées contre le parti Semilla. Alors que les tensions persistent, un appel à la grève nationale a été lancé pour ce lundi 24 juillet, avec des manifestations prévues dans différentes régions du pays, signe de l'ampleur du mécontentement et des inquiétudes concernant la situation politique au Guatemala.