À Paris, des individus se sont rassemblés pour exprimer leur opposition à la peine de mort et aux actes répréhensibles commis en Iran.
Une manifestation a eu lieu le mardi 23 mai à Paris pour protester contre la peine de mort en Iran. Malgré l'interdiction de la préfecture de se rassembler devant l'ambassade de la République islamique, des dizaines de personnes se sont réunies place d'Iéna pour exprimer leur opposition aux exécutions en Iran. Les manifestants ont vivement critiqué les autorités de Téhéran, qualifiant l'État de "terroriste", "criminel" et "régime cruel" qui commet des actes de violence, des pillages et des profanations de tombes. La pendaison récente de Majid Kazemi, Saleh Mirhashemi et Saeed Yaghoubi à Ispahan, au centre du pays, a été citée comme une preuve tragique de l'urgence de mettre fin à la peine de mort en Iran.
Le même jour, des habitants de la capitale iranienne ont exprimé leur colère depuis leurs fenêtres et balcons, montrant ainsi une fracture supplémentaire dans la société schizophrène qui règne en Iran. En France, Chirinne Ardakani, avocate du collectif Iran justice, a annoncé cet événement sur RFI. Plusieurs organisations telles que Neda d'Iran, Queers and Feminists for Iran Liberation, Azadi 4 Iran, le Collectif des soignants franco-iraniens, l'Ordre du Barreau de Paris, le Conseil national des Barreaux, la Ligue des droits de l'Homme, la Fédération internationale pour les droits humains, la Ligue de défense des droits de l’Homme en Iran, Ensemble contre la peine de mort.
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