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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Manifestations en Géorgie contre la Loi sur l'« influence étrangère »


En Géorgie, l'opposition à un projet de loi imposant des restrictions sévères sur les financements étrangers des ONG et médias prend de l'ampleur, suscitant de vastes manifestations.



Contexte du conflit législatif

Le vendredi 3 mai, des milliers de Géorgiens ont manifesté contre un projet de loi controversé qui, s'il est adopté, obligerait toute organisation non gouvernementale ou média recevant plus de 20 % de son financement de l'étranger à s'enregistrer comme « organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère ». Cette proposition, vue comme une atteinte à la liberté d'expression et à l'indépendance des médias, a provoqué une forte réaction tant sur le plan national qu'international.


Détails des manifestations

Les manifestations, qui ont vu leur nombre de participants diminuer par rapport aux jours précédents, restent néanmoins significatives. Le point culminant de cette série de protestations a eu lieu devant l’hôtel Paragraph, propriété de l'oligarque Bidzina Ivanichvili, figure centrale du parti au pouvoir, Rêve géorgien. Les protestataires ont exprimé leur détermination avec des slogans tels que « nous ne fatiguerons pas ! » et « non au gouvernement russe ! », reflétant une profonde méfiance envers le gouvernement actuel accusé de complaisance envers la Russie.


Réactions et répressions

La réponse du gouvernement aux manifestations a varié, allant de l'usage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc pour disperser les foules à des tentatives de dialogue. Ces actions ont exacerbé les tensions et ont renforcé la détermination des manifestants qui voient dans ce projet de loi une réminiscence des tactiques répressives utilisées par le Kremlin.


Implications et enjeux internationaux

L'opposition à cette loi ne se limite pas aux frontières de la Géorgie; elle a également suscité des critiques de la part de pays occidentaux et d'organisations internationales qui y voient un recul démocratique. Cette loi risque de compromettre non seulement la liberté d'expression en Géorgie mais aussi son alignement avec les normes démocratiques européennes et internationales.


La situation en Géorgie reste tendue alors que les citoyens et la communauté internationale scrutent de près l'évolution de ce projet de loi. Les jours à venir seront cruciaux pour déterminer si la Géorgie s'oriente vers un renforcement de son régime démocratique ou si elle emprunte un chemin plus autoritaire.

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