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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Photo du rédacteurRavoavahy Raharimalala

Maurice Lévy : l'appel à l'unité contre l'antisémitisme en France


Maurice Lévy, le président du conseil de surveillance de Publicis Groupe, exprime une profonde inquiétude concernant la montée de l'antisémitisme en France. Dans une tribune publiée dans Le Monde, il appelle chacun d'entre nous à affronter ce fléau qui sévit sur le territoire national. Avec plus de 1 040 actes antisémites recensés en un mois, la France fait face à des heures sombres rappelant la période pré-guerre. Ces actes créent un climat d'insécurité et de peur parmi la communauté juive en France. L'absence de pertes humaines jusqu'à présent ne doit pas nous aveugler sur la possibilité de dérapages tragiques à l'avenir.


La nécessité de reconnaître l'antisémitisme

Il y a plus de vingt ans, le 11 avril 2002, Maurice Lévy signait une tribune dans Le Monde avec le titre : « Ne pas nommer l'antisémitisme, c'est l'accepter. » À l'époque, l'antisémitisme refaisait surface sous une forme nouvelle, plus violente, et différente de l'antisémitisme traditionnel. Cette forme était alimentée par le conflit au Proche-Orient et importée dans les banlieues françaises, enracinée dans les cités, et encouragée voire suscitée par des radicaux islamistes. Certaines figures de la gauche extrême et des écologistes ont fermé les yeux sur cette réalité, voire l'ont justifiée, voire participé. Le constat était clair : l'antisémitisme ne pouvait être nié ni ignoré.


La lutte contre l'antisémitisme

Depuis lors, la conscience des autorités françaises a été réveillée. De crimes de sang en attentats terroristes, les dirigeants ont pris au sérieux la menace de l'antisémitisme. Cette lutte n'a pas été menée à moitié, mais avec détermination. L'État a reconnu les actes antisémites pour ce qu'ils sont et a combattu avec sincérité toute atteinte à la dignité humaine et à l'intégrité physique.


La position d'Emmanuel Macron

Plus récemment, le président de la République, Emmanuel Macron, a pris une position ferme en assimilant "antisionisme" et "antisémitisme". Cette décision s'aligne sur les dispositions européennes qui reconnaissent que l'antisionisme est souvent une façade pour le pire antisémitisme, en particulier parmi les esprits les plus vulnérables.


L'appel à l'unité contre l'antisémitisme

Maurice Lévy rappelle que la France a fait face à des périodes sombres dans son histoire, en particulier pendant la Shoah, lorsque la communauté juive a été persécutée. Jamais depuis cette époque sombre, les Juifs de France ne se sont sentis aussi isolés et menacés. Cependant, l'appel de Lévy n'est pas un appel à la résignation, mais un appel à l'unité contre l'antisémitisme. Il exhorte la société française à affronter ce danger à bras-le-corps et à s'unir pour garantir la sécurité et le respect de chaque individu, quelles que soient ses croyances ou son origine.


L'antisémitisme est un fléau qui perdure en France, suscitant des inquiétudes profondes au sein de la communauté juive et de la société dans son ensemble. La prise de conscience et l'action des autorités sont essentielles pour combattre cette menace. La position ferme du président Emmanuel Macron concernant l'antisionisme montre la détermination du pays à lutter contre l'antisémitisme sous toutes ses formes. La solution réside dans l'unité de la société française, qui doit se lever contre la haine et l'intolérance pour garantir un avenir meilleur pour tous.

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