top of page

L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Nouvel obstacle à la candidature d'Ousmane Sonko à la présidentielle au Sénégal


Devant une foule en attente, le président de la Cour suprême du Sénégal, Aly Ciré Ba, a annoncé solennellement, le vendredi 17 novembre, l'annulation de la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre. Cette décision révoquait la radiation d'Ousmane Sonko des listes électorales, offrant ainsi à l'opposant une opportunité de participer à l'élection présidentielle de février 2024.

La logique de la décision de la cour suprême La Cour suprême n'a pas contesté la compétence du tribunal de Ziguinchor, mais a plutôt estimé qu'il avait commis une erreur juridique. Selon cette instance, Ousmane Sonko avait bel et bien été informé de la procédure de radiation du fichier électoral le concernant, contrairement à l'avis du magistrat de Casamance. En conséquence, la Cour suprême a renvoyé l'affaire devant le tribunal hors classe de Dakar pour un nouveau jugement sur le fond.

Un conflit politico-judiciaire enjeu majeur Cette affaire souligne le bras de fer en cours entre Ousmane Sonko et l'État sénégalais, un conflit qui a captivé l'attention du Sénégal pendant deux ans et demi. Sonko, figure de l'opposition prônant la souveraineté et le panafricanisme, jouit d'une grande popularité auprès des jeunes, qui adhèrent à ses discours dénonçant la "mafia d’État", les multinationales, ainsi que l'influence économique et politique qu'il attribue à l'ancienne puissance coloniale, la France. La décision de la Cour suprême constitue un nouvel épisode dans le duel entre Ousmane Sonko et le gouvernement sénégalais. Cette affaire, d'une portée considérable pour la politique sénégalaise, soulève des questions de justice, de droits politiques, et alimente les débats autour de la démocratie et de la liberté d'expression dans le pays.


5 vues

Posts similaires

Voir tout
bottom of page