L'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024 met les opérateurs télécoms français - Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free - sous une pression sans précédent pour renforcer leurs réseaux mobiles. La spectaculaire cérémonie d'ouverture prévue sur la Seine, avec des milliers d'athlètes et des centaines de milliers de spectateurs, pose un défi majeur : garantir des réseaux stables et performants dans des circonstances de trafic sans précédent.
Un défi technologique majeur
La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2024 promet d'attirer une immense foule connectée, une perspective anxiogène pour les opérateurs. Ils doivent assurer la fluidité des communications malgré l'utilisation intensive des smartphones, craignant des saturations et des dysfonctionnements qui pourraient affecter l'expérience des utilisateurs.
Renforcement des réseaux et enjeux de sécurité
Les opérateurs travaillent en étroite collaboration depuis deux ans pour renforcer leurs réseaux, assurant que ces derniers puissent gérer le trafic massif attendu pendant les Jeux. Ceci soulève des défis, notamment dans des zones protégées par l'Unesco, telles que les quais de la Seine, où l'installation d'équipements télécoms est strictement réglementée.
Pour éviter toute perturbation lors de l'événement, les opérateurs déploieront des antennes camouflées sur les piliers des ponts, des pylônes temporaires discrets et des camions antennes à des points stratégiques, une stratégie similaire à celle employée lors de la Coupe du Monde de rugby à la place de la Concorde.
Passage à la technologie 5G
En plus du renforcement des infrastructures existantes, l'introduction de la technologie 5G est en cours sur les sites olympiques principaux tels que les stades, les salles, et les piscines. La 5G, vantée pour sa capacité de transport trois à quatre fois supérieure à la 4G, représente un investissement considérable pour les opérateurs, chiffrant leurs dépenses à plusieurs dizaines de millions d'euros chacun.
La réussite de cet enjeu technologique s'avère primordiale non seulement pour le succès de la manifestation, mais aussi pour la réputation technologique et l'image de la France en tant que pays hôte des Jeux Olympiques.