Le parti Otrikafo, sous la direction d'Elia Rabevahiny, se lance dans le débat politique actuel, critiquant fortement l'alliance de 11 candidats à l'élection présidentielle. Selon le parti, cette union semble être plus motivée par des ambitions personnelles que par le véritable intérêt du peuple malgache.
Alliance contre-nature?
L'union des 11 candidats est perçue par le parti Otrikafo comme une alliance "contre-nature", dominée par des calculs politiques plutôt que par de véritables préoccupations pour le bien-être du pays. Leur demande de report du scrutin est vue avec scepticisme, la question étant de savoir si cette demande est vraiment dans l'intérêt du peuple ou si elle cache d'autres motifs.
La question de la représentation
Un point de contention majeur est la représentativité. Pour le Otrikafo, ces 11 candidats ne sont en aucun cas représentatifs des 27 millions de Malgaches. La simple capacité de payer une caution de candidature, comme le suggère Elia Rabevahiny, ne devrait pas donner le pouvoir de décider du sort de toute une nation. La véritable force politique de ces candidats reste à déterminer, et ce n'est qu'après le scrutin que l'on pourra vraiment mesurer leur soutien.
Appel à une inclusion plus large
Le parti Otrikafo croit fermement en l'inclusion. Selon eux, toutes discussions cruciales sur l'avenir de Madagascar devraient inclure toutes les forces vives de la nation, sans exception. Rabevahiny et son parti sont donc fermement opposés aux manœuvres actuelles du collectif des candidats, appelant à une discussion plus ouverte et inclusive.
Le débat autour de l'élection présidentielle s'intensifie à Madagascar. Tandis que certains cherchent à former des alliances, d'autres, comme le parti Otrikafo, questionnent la légitimité et les motivations derrière de telles unions. Au cœur de cette mêlée politique se trouve une question essentielle : Qui représente véritablement le peuple malgache?