Plus de 10 stars du football sont visées pour un transfert en Arabie saoudite, selon un article de France 24.

Des pourparlers sont en cours pour recruter "plus de 10" stars du football par des clubs de la Saudi Pro League en Arabie saoudite, avec Lionel Messi et Karim Benzema en tête de liste, selon une source proche des négociations citée par l'AFP. Parmi les autres joueurs ciblés figurent Luka Modric, Hugo Lloris, Sergio Ramos, Jordi Alba, Sergio Busquets, N'Golo Kanté, Angel Di Maria et Roberto Firmino. Les autorités saoudiennes sont en contact avec ces joueurs, dont beaucoup ont remporté la Coupe du monde ou la Ligue des champions, dans le but de les attirer vers le championnat saoudien la saison prochaine. L'objectif est de finaliser la plupart des accords avant le début de la prochaine saison, le 11 août, et de renforcer ainsi la compétitivité de la ligue.
Parmi les négociations en cours, des responsables saoudiens sont actuellement à Paris et à Madrid pour tenter de conclure des accords avec Messi et Benzema. Cristiano Ronaldo, qui a déjà été recruté par le club d'Al Nassr en décembre dernier, aurait le salaire le plus élevé de l'histoire du sport, atteignant environ 200 millions d'euros par saison, bien que cela ne soit pas confirmé. Des montants similaires sont évoqués pour Benzema et des sommes encore plus élevées pour Messi, qui est approché par Al-Hilal. Tous les joueurs visés sont des superstars en fin de carrière, à l'exception de Lloris, qui a encore un an de contrat avec Tottenham.
L'Arabie saoudite, sous l'impulsion du prince héritier Mohammed Ben Salmane, cherche à améliorer son image et à attirer des touristes et des investissements grâce au sport. Le pays, premier exportateur mondial de pétrole, a déjà dépensé des centaines de millions de dollars dans des contrats sportifs, notamment pour la signature de Ronaldo, l'organisation d'un Grand Prix de Formule 1 et le lancement d'un circuit de golf dissident appelé LIV. Cependant, ces initiatives ont été critiquées et l'Arabie saoudite est accusée de vouloir utiliser le sport pour "blanchir" son bilan en matière de droits humains.