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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Présidentielle 2023 : Andry Rajoelina face à une opposition déterminée



La course à la présidentielle du 9 novembre 2023 est marquée par une forte opposition à la candidature d'Andry Rajoelina. Avec la date du 6 septembre qui approche, les tensions politiques montent d'un cran.


L'opposition se mobilise

L'opposition est fermement décidée à empêcher la candidature d'Andry Rajoelina à la magistrature suprême. Cette coalition, qui réunit divers partis et mouvements tels que le "Tout Sauf Andry Rajoelina" (TSAR) et "Tous contre la candidature d’Andry Rajoelina", s'oppose fermement à une potentielle candidature du président actuel. Leur slogan, « On ne veut pas d’un président qui a une nationalité étrangère », traduit clairement leurs préoccupations. Plusieurs partis politiques, dont le parti Malagasy Miara-Miainga, ont déjà rejoint cette cause.


Des actions concrètes

L'opposition a tenté de tenir une déclaration publique le 24 août pour manifester officiellement son opposition, mais a été stoppée par les forces de l'ordre. Néanmoins, leur message est clair : ils s'opposeront à tout candidat possédant une double nationalité, au nom de la souveraineté nationale. Maître Hanitra Razafimanantsoa a souligné que malgré ces obstacles, les réunions continuent.


La HCC au cœur de la polémique

Tous les yeux sont tournés vers la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) qui aura la lourde responsabilité de valider ou non la candidature de Rajoelina. L’opposition est prête à élever la voix : « Nous sommes disposés à conduire la population dans la rue si cela est nécessaire », a déclaré Fidèle Razara Pierre. L’enjeu majeur reste le certificat de nationalité d'Andry Rajoelina. Le parti MMM, ainsi que d'autres, surveille étroitement toute démarche à ce sujet.


La situation politique à Madagascar est tendue à l'approche de la présidentielle. La question de la double nationalité d'Andry Rajoelina est au cœur des débats et pourrait avoir des implications majeures sur la stabilité politique du pays. Les jours suivant le 6 septembre seront cruciaux pour la suite des événements et pourront définir l'avenir politique de Madagascar.

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