Dans un tournant surprenant pour les élections présidentielles de 2023 à Madagascar, Masy Goulamaly, présidente du parti Andraikitro ny Mampandroso an’i Madagasikara (AMM), a annoncé son retrait de la course. Cette décision pourrait avoir des implications sur le mouvement d'opposition unifié contre la candidature d'Andry Rajoelina.
Un retrait significatif
Le dépôt des candidatures pour les présidentielles a pris fin hier, avec un total de 28 candidats inscrits auprès de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). Parmi eux, quatre sont des femmes. Masy Goulamaly, qui avait été une des huit signataires du communiqué contre la candidature de Rajoelina, a pris la décision de se retirer. Ainsi, le nombre de candidats est maintenant réduit à 27.
Respect des lois
Goulamaly a expliqué sa décision sur les réseaux sociaux, invoquant un « respect des lois en vigueur » comme raison principale. Elle indique que son retrait est conforme à la position qu'elle a adoptée en signant le communiqué contre Rajoelina, insinuant que la présence de ce dernier dans la course viole la loi.
Implications pour le collectif des candidats
Cette décision pourrait être un signe avant-coureur d'autres départs au sein du « Collectif des candidats », un groupe formé pour s'opposer à la candidature de Rajoelina. Si d'autres candidats suivent le pas de Goulamaly, cela pourrait saper l'effort collectif et remettre en question la solidarité du groupe.
Une liste officielle attendue
La liste officielle des candidats pour les élections présidentielles est attendue ce samedi 9 septembre. Le retrait de Goulamaly avant cette publication suscite des interrogations sur la suite des événements et sur l'impact que cela pourrait avoir sur le déroulement de la campagne électorale.
Le retrait de Masy Goulamaly de la course présidentielle ajoute une nouvelle dimension à un paysage politique déjà complexe et polarisé. En choisissant de se retirer pour des raisons légales et éthiques, elle met en avant la question de l'intégrité du processus électoral et des tensions au sein de l'opposition. Seul le temps dira si cette décision est un acte isolé ou le début d'une série de retraits au sein du Collectif des candidats.