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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Premier vaccin anti-chikungunya approuvé aux États-Unis


Les autorités sanitaires américaines ont donné leur feu vert, le 9 novembre, au tout premier vaccin contre le chikungunya, développé par le groupe européen Valneva. Baptisé Ixchiq, ce vaccin est désormais autorisé pour les personnes de 18 ans et plus présentant un risque accru d'exposition au virus.


Valneva et l'approbation aux États-Unis

Le groupe Valneva, acteur majeur dans le domaine médical européen, a réussi à obtenir l'approbation tant attendue des autorités américaines pour son vaccin contre le chikungunya. Cette avancée significative ouvre la voie à une nouvelle ère dans la lutte contre cette maladie virale.


Usage autorisé et demande d'approbation Européenne

L'autorisation concerne spécifiquement les personnes âgées de 18 ans et plus, considérées comme présentant un risque élevé d'exposition au virus du chikungunya. Parallèlement, Valneva a également soumis une demande d'approbation auprès de l'Agence européenne des médicaments (EMA), soulignant l'importance globale de ce vaccin.


Le chikungunya : un fléau mondial

Transmis par des moustiques infectés, le virus du chikungunya provoque des symptômes tels qu'une fièvre soudaine et des douleurs articulaires intenses. Bien que rarement mortelle, la maladie peut entraîner des complications de santé persistantes, affectant particulièrement les personnes âgées et celles ayant des antécédents médicaux.


Émergence mondiale et risques accrus

La FDA, dont les décisions ont un impact mondial, a souligné la menace croissante du chikungunya en tant que "menace de santé mondiale émergente". Alors que la maladie était autrefois confinée aux régions tropicales, elle s'est étendue à de nouvelles zones du globe, y compris en Europe, causant une augmentation des cas.


Les chiffres alarmants

La FDA rapporte au moins 5 millions de cas d'infection au cours des quinze dernières années. Cette statistique alarmante souligne l'urgence de développer des solutions préventives pour contenir la propagation du virus et protéger les populations vulnérables.


Conséquences sur la santé publique

Peter Marks, haut responsable au sein de la FDA, met en garde contre les conséquences graves et durables des infections au virus du chikungunya, en particulier chez les personnes âgées et celles ayant des antécédents médicaux. Il souligne également le risque de transmission du virus de la mère au nourrisson, avec des implications potentiellement fatales pour le bébé.


L'approbation du premier vaccin anti-chikungunya aux États-Unis représente une étape cruciale dans la lutte contre cette maladie virale. Alors que le monde fait face à une menace mondiale émergente, cette avancée scientifique offre une lueur d'espoir pour contrôler la propagation du chikungunya et protéger la santé publique à l'échelle mondiale.

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