À Antananarivo, l'augmentation du nombre de taxis-motos crée une tension dans l'utilisation des espaces publics, notamment les abribus, et soulève des questions de sécurité pour les usagers du transport en commun.
Invasion des abribus
Sans stationnement dédié, les taxis-motos s'approprient les abribus, gênant ainsi les passagers des transports en commun. Cette occupation illégale devient particulièrement problématique durant la saison des pluies, où les abris sont essentiels pour les usagers.
Une activité non réglementée
Bien que certains taxis-motos soient regroupés en association et identifiables par un gilet, d'autres opèrent de manière informelle. L'absence de législation claire sur leur activité comme transporteurs de passagers laisse un vide juridique, notamment en matière d'assurance en cas d'accident.
Sécurité et responsabilité en question
Des incidents liés aux taxis-motos ont été signalés, où les conducteurs évitent de prendre la responsabilité en cas d'accident. La pratique de transporter des blessés aux urgences sans déclarer l'accident ou l'activité exercée par le conducteur est courante pour esquiver les frais médicaux.
Besoin d'un cadre réglementaire
La situation appelle à une réglementation plus stricte concernant les permis de conduire et l'immatriculation des taxis-motos, ainsi que le respect des normes de sécurité, telles que le port du casque. La question de l'hygiène concernant le partage des casques entre clients est également un sujet d'inquiétude sanitaire.
Vers une régulation nécessaire
La présence croissante des taxis-motos à Antananarivo exige une attention particulière des autorités pour réguler cette activité, garantir la sécurité des passagers et préserver l'ordre public. Un effort coordonné est nécessaire pour trouver un équilibre entre la commodité des taxis-motos et le respect des droits des usagers du transport en commun.