Plus de quatre décennies après l'attentat à la bombe de la rue Copernic à Paris qui a tué quatre personnes et blessé des dizaines d'autres, le procès s'est ouvert devant la cour d'assises spéciale de Paris le 3 avril 2023, mais l'accusé principal, Hassan Diab, était absent.
Au début de l'audience du procès de l'attentat de la rue Copernic, l'accusé principal, Hassan Diab, est absent. L'avocat général le qualifie de lâche pour ne pas se présenter devant la cour d'assises spéciale de Paris, mais la défense souligne que Diab a toujours clamé son innocence et qu'il a quitté la France après avoir été détenu pendant trois ans sans inculpation. La difficulté majeure du procès réside dans la vieillesse du dossier, comme en témoigne le nombre important de parties civiles, d'experts et de témoins décédés ou inaptes à comparaître. Corinne Adler, qui célébrait sa bar-mitzvah à la synagogue de la rue Copernic le jour de l'attentat, fait partie des rares parties civiles présentes à l'audience.
Le procès de l'attentat à la bombe visant la synagogue de la rue Copernic à Paris en 1980, qui avait fait quatre morts et des dizaines de blessés, s'est ouvert devant la cour d'assises spéciale de Paris, sans la présence de l'accusé Hassan Diab qui a préféré rester au Canada où il réside. La moitié des parties civiles, experts et témoins sont décédés ou ne sont plus en état de comparaître, ce qui constitue une difficulté majeure pour le procès. Le premier témoin, un enquêteur de la Direction générale de la sécurité intérieure, a attribué l'attentat au Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales, un groupe dissident du FPLP, tandis qu'un ancien journaliste syrien a accusé le groupe "Abou Nidal", une branche dissidente de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Le procès se poursuit ce mardi avec l'examen de la scène de crime et les éléments à charge et à décharge contre Hassan Diab, le verdict étant attendu le 21 avril.