Le procès, débuté le 28 novembre, a plongé dans l'ambivalence. Cyril Berger, chef d'entreprise, est jugé devant la cour d'assises de Paris pour l'assassinat présumé de sa belle-mère, Odile de Moro Giafferri. Il clame son innocence malgré les trente coups de couteau infligés à la septuagénaire en décembre 2015. Au départ, les soupçons pesaient sur son fils, atteint de schizophrénie, qui a été mis hors de cause après une longue détention provisoire en unité psychiatrique.
Dans l'enceinte de la salle d'audience, des vêtements luxueux, tels que le cachemire et le velours côtelé, contrastent avec la tension palpable entre les parties en présence. Cyril Berger, entouré de son frère aîné et de sa famille, occupe le banc des accusés. Son ex-femme, avocate, est partie civile, représentant sa mère, Odile, la victime présumée. François-Xavier de Moro Giafferri, le fils d'Odile, également partie civile, avait été initialement suspecté du meurtre avant d'être disculpé.
La commandante Sylvie Tomasi, en charge de l'enquête, se souvient du début de l'affaire, marqué par le contexte post-attentats de novembre 2015. Alors que tous pointaient le fils schizophrène comme suspect, des détails l'ont interpellée. Malgré l'envie de clore rapidement l'enquête, elle a ressenti un élément troublant dans cette affaire, amenant à reconsidérer la direction des investigations.
Ce procès, aux allures d'un puzzle complexe, met en lumière des aspects troubles et des zones d'ombre. Entre la défense farouche de l'accusé et les rebondissements de l'enquête, l'assassinat d'Odile de Moro Giafferri reste un mystère à élucider.
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