Deux colonels de l'armée malgache font face à un procès très attendu, prévu pour le 16 janvier de l'année prochaine, à la rentrée judiciaire. Le contexte qui entoure cette affaire est lié aux troubles survenus au sein de l'armée pendant la période pré-électorale qui a précédé le scrutin présidentiel du 16 novembre dernier. Les accusations portées contre ces officiers comprennent l'atteinte à l'ordre public, la tentative de rébellion militaire et la déstabilisation.
Des faits reconnus puis niés
Selon les informations communiquées par la procureure de la République du tribunal de première instance d'Antananarivo, Narindra Rakotoniaina, les deux suspects avaient initialement reconnu leur implication dans les événements qui leur sont reprochés, mais ils ont ensuite choisi de nier ces accusations lorsqu'ils ont été confrontés aux juges d'instruction.
Tentative de rébellion et déstabilisation
Les deux colonels sont soupçonnés d'avoir mené des tractations auprès de certains éléments militaires pour inciter à la rébellion au sein de l'armée. Ces agissements rappellent des épisodes similaires survenus par le passé, notamment en 2009 et en 2010. Cependant, cette fois-ci, les tentatives ont été rapidement maîtrisées. Les deux officiers se trouvent actuellement en détention à la prison de Tsiafahy, en attendant leur procès.
Tension politique et liens inexplorés
L'audience du 16 janvier promet de révéler les dessous de cette affaire et les motivations qui ont conduit les deux colonels à agir de la sorte, dans un contexte politique tendu. Peu d'informations ont filtré jusqu'à présent, mais il est connu que les deux officiers ont occupé des postes importants au sein de la hiérarchie militaire. De plus, l'un d'entre eux est considéré comme proche d'un ancien ministre de la défense nationale. Cette proximité suscite des interrogations sur d'éventuels liens entre les dissidents au sein de l'armée et des acteurs politiques influents. Les autorités judiciaires mènent une enquête active pour éclaircir ces questions et déterminer s'il y a eu une influence extérieure sur les troubles au sein de l'armée.
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