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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Présentation de la Politique Générale de l’État devant le Sénat : un programme pour une refondation en profondeur

L’exposé de la Politique Générale de l’État a constitué, ce 19 novembre 2025, un moment institutionnel majeur. Après son intervention devant l’Assemblée nationale la veille, le Premier ministre et Chef du Gouvernement, Herintsalama Rajaonarivelo, a présenté son programme au Sénat, conformément aux dispositions constitutionnelles en vigueur. Cette séance solennelle, organisée au Palais d’Anosikely sous la présidence du Président du Sénat, Jean André Ndremanjary, a rassemblé l’ensemble des membres du Gouvernement, venus assister à cette étape formelle de mise en œuvre de la Politique Générale de l’État. Le programme exposé repose sur trois axes fondamentaux : une gestion saine des affaires publiques, la restauration de la confiance du peuple envers les Institutions, et une réforme structurelle profonde et durable.

Dans ce contexte institutionnel déterminant, la présentation vise à inscrire les actions gouvernementales dans un cadre de refondation. Elle s’attache à définir les priorités, les orientations et les principes devant guider l’ensemble du mandat, tout en respectant strictement les obligations prévues par l’article 99 de la Constitution. L’exécutif met ainsi en avant un engagement affiché en faveur du renouveau politique, structurel et économique, présenté comme indispensable à la recomposition et à la stabilisation de la vie publique.

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Le cadre constitutionnel de la présentation de la Politique Générale de l’État

La procédure suivie par le Premier ministre s’inscrit dans une logique institutionnelle définie par la Constitution, notamment par l’article 99, qui encadre les premières obligations du Chef du Gouvernement après sa nomination. Ce texte impose que le programme de mise en œuvre de la Politique Générale de l’État soit soumis à la fois à l’Assemblée nationale et au Sénat dans un délai de trente jours. La présentation effectuée devant les deux Chambres ne constitue donc pas seulement une étape protocolaire, mais une exigence légale inscrite dans l’organisation du pouvoir exécutif.

La présence du Premier ministre au Sénat ce 19 novembre répond à cette obligation. Après avoir exposé le même programme devant l’Assemblée nationale la veille, le Chef du Gouvernement a donc complété la procédure institutionnelle en présentant la Politique Générale de l’État devant les Sénateurs réunis en séance plénière. Cette intervention permet aux membres de la Chambre haute d’analyser les orientations annoncées et, conformément aux prérogatives qui leur sont reconnues, de formuler des recommandations.

Cette exigence constitutionnelle contribue à renforcer le cadre démocratique en assurant que la Politique Générale de l’État soit portée à la connaissance de l’ensemble des représentants élus. Elle permet également d’ancrer les engagements gouvernementaux dans un processus transparent où les Institutions législatives occupent un rôle de contrôle et de recommandation. La séance d’Anosikely s’inscrit donc dans le respect strict des règles de fonctionnement de l’État, qui prévoient une collaboration institutionnelle entre les pouvoirs exécutif et législatif.

La séance plénière d’Anosikely : un moment politique majeur pour le Gouvernement

La présentation du programme gouvernemental au Palais d’Anosikely s’est déroulée en présence du Président du Sénat, Jean André Ndremanjary, qui a dirigé les travaux de la séance plénière. Cet instant marque un moment particulièrement solennel dans la vie parlementaire, puisqu’il s’agit d’une étape indispensable à la prise de fonctions opérationnelle du Premier ministre dans le cadre de la Politique Générale de l’État.

La participation des membres du Gouvernement à cette séance a renforcé son caractère officiel. Leur présence témoigne de l’importance accordée par l’exécutif à cette démarche, qui engage à la fois le fonctionnement de la politique nationale et l’action administrative qui en découle. Dans ce cadre, la représentation gouvernementale complète souligne la dimension collective du projet de refondation exposé par le Premier ministre.

La séance n’avait pas pour objectif de débattre directement les mesures annoncées, mais de permettre la présentation formelle du programme devant la Chambre haute. Les Sénateurs pourront désormais l’examiner, en analyser les objectifs et formuler les recommandations prévues par la Constitution. L’audition du Premier ministre ouvre ainsi une phase d’échanges institutionnels, destinée à consolider les bases de la mise en œuvre de la Politique Générale de l’État.

Cette étape marque également l’alignement des priorités gouvernementales avec la structure bicamérale du système législatif. En portant son programme à la connaissance du Sénat après l’Assemblée nationale, le Premier ministre s’assure que les deux Institutions législatives disposent des éléments nécessaires pour accompagner, suivre et évaluer les actions de l’exécutif dans le cadre de la refondation annoncée.

Les trois piliers de la Politique Générale de l’État : orientations pour une refondation profonde

La Politique Générale de l’État présentée par Herintsalama Rajaonarivelo repose sur trois piliers majeurs. Ces axes structurants définissent les ambitions et les priorités du Gouvernement pour les années à venir. Ils constituent une feuille de route qui vise à répondre aux besoins institutionnels, politiques et économiques du pays en engageant une transformation que le Premier ministre qualifie de profonde et durable.

Le premier pilier porte sur la nécessité de rétablir une gestion saine des affaires publiques. Cette orientation implique une approche centrée sur la rigueur, la transparence et l’efficacité dans la conduite des politiques publiques. Elle s’inscrit dans une volonté de renforcer la crédibilité de l’action gouvernementale et de consolider les mécanismes administratifs et budgétaires qui garantissent le bon fonctionnement de l’État.

Le deuxième pilier vise à réinstaurer rapidement la confiance du peuple envers les Institutions et l’État. Cette ambition reflète la conscience du Gouvernement quant à l’importance du lien entre les citoyens et leurs représentants. Restaurer cette confiance constitue un objectif essentiel pour assurer la stabilité politique, renforcer la cohésion sociale et créer un environnement favorable à la participation citoyenne.

Le troisième pilier concerne l’engagement d’une réforme profonde et durable portant sur les dimensions politiques, mentales, structurelles et économiques. Cet axe souligne la volonté du Gouvernement de ne pas se limiter à des mesures superficielles, mais d'entamer un processus de transformation qui touche autant la manière de concevoir la vie politique que l’organisation sociale et économique. L’expression de réforme mentale renvoie ici à une évolution des pratiques, des comportements institutionnels et de la perception des responsabilités publiques.

Ces trois piliers, présentés comme interdépendants, visent à soutenir un renouveau général du fonctionnement de l’État. Ils constituent l’architecture du programme qui a été soumis aux deux Chambres parlementaires, conformément à la procédure constitutionnelle en vigueur. Le Premier ministre les présente comme les fondations nécessaires pour engager la refondation attendue.

La portée institutionnelle du Programme de mise en œuvre de la Politique Générale de l’État

Le Programme de mise en œuvre de la Politique Générale de l’État présenté devant le Sénat occupe une place centrale dans la dynamique gouvernementale. Il s’agit du document qui expose les orientations essentielles du mandat exécutif et qui sert de référence à l’ensemble des actions administratives futures. En le soumettant aux deux Chambres, le Premier ministre donne aux Institutions législatives les moyens d’évaluer, de suivre et de recommander des améliorations ou des ajustements.

Ce programme ne constitue pas uniquement un ensemble d’engagements politiques ; il représente également un cadre de travail destiné à structurer l’action publique sur le long terme. En évoquant la notion de refondation, le Gouvernement exprime sa volonté d’inscrire son action dans un processus durable, conçu pour dépasser les réponses conjoncturelles et s’inscrire dans une vision globale de transformation.

La séance plénière du Sénat permet ainsi d’officialiser cette démarche, en assurant que les orientations annoncées sont bien reconnues et prises en compte par l’ensemble des organes législatifs. Cet échange institutionnel offre également la possibilité d’assurer un pilotage cohérent du programme, grâce aux retours et recommandations que pourront formuler les Sénateurs à l’issue de leur examen.

Le rôle du Sénat, dans ce cadre, ne se limite pas à l’écoute de la présentation. Il implique une analyse attentive, permettant de s’assurer que les objectifs poursuivis répondent aux attentes institutionnelles et publiques. Cette étape essentielle complète la présentation faite devant l’Assemblée nationale et garantit que la mise en œuvre de la Politique Générale de l’État bénéficie d’un encadrement législatif complet et équilibré.

Conclusion : une étape clé dans la mise en œuvre de la refondation

La présentation de la Politique Générale de l’État devant le Sénat marque une étape institutionnelle fondamentale dans le processus de mise en œuvre du programme gouvernemental. En respectant les obligations constitutionnelles, le Premier ministre Herintsalama Rajaonarivelo inscrit son action dans un cadre démocratique solide, où les deux Chambres parlementaires disposent de la possibilité de recommandation et de suivi.

Les trois piliers annoncés — gestion saine des affaires publiques, restauration de la confiance citoyenne et réforme profonde des dimensions politiques, structurelles, économiques et mentales — constituent la base d’un projet de refondation dont la portée se veut large et durable. La séance plénière d’Anosikely a permis de formaliser cette orientation et d’affirmer la volonté gouvernementale de conduire une transformation globale au service de l’État et de ses institutions.

En présentant ce programme devant l’ensemble des représentants législatifs, le Gouvernement affirme une démarche qui se veut transparente, structurée et ouverte à la collaboration institutionnelle. La Politique Générale de l’État entre ainsi dans sa phase de suivi parlementaire, étape indispensable à son application effective.

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