Shavkat Mirziyoyev, né le 24 juillet 1957 dans la province de Djizak, est un homme d'État ouzbek. Il est actuellement président de la République d'Ouzbékistan depuis le 8 septembre 2016, après avoir précédemment occupé le poste de Premier ministre du 11 décembre 2003 au 14 décembre 2016.
Mirziyoyev a commencé sa carrière politique à la fin des années 1980 en rejoignant le Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS) et est devenu député du Soviet Suprême en 1990. Après l'indépendance de l'Ouzbékistan en 1991, il a conservé son poste et rejoint le Parti démocratique populaire d'Ouzbékistan (NDPU). Il a occupé plusieurs postes gouvernementaux, notamment celui de gouverneur des provinces de Djizak et de Samarcande.
En tant que Premier ministre, Mirziyoyev a été confirmé dans ses fonctions à trois reprises et a lancé un programme de réformes politiques, économiques et sociales. Depuis son accession à la présidence, il a poursuivi ces réformes, visant à libéraliser l'économie, à lutter contre la corruption et à améliorer les droits de l'homme et les libertés civiles. Son mandat a été marqué par une série de changements significatifs, y compris la libération de prisonniers politiques, l'abolition du travail des enfants dans l'industrie du coton et la promotion de la liberté d'expression.
Sur le plan international, Mirziyoyev a mené une politique étrangère équilibrée et active, cherchant à renforcer les relations avec les pays d'Asie centrale et à attirer les investissements étrangers en Ouzbékistan. Il a également développé des relations avec des pays occidentaux, notamment la France, où des accords économiques importants ont été signés lors de sa visite en novembre 2022.
En ce qui concerne sa vie familiale, Mirziyoyev est marié à Ziroatkhon Mahmudovna Mirziyoyeva et a trois enfants : deux filles, Saïda Shavkatovna et Shakhnoza Shavkatovna, ainsi qu'un fils, Miralisher Shavkatovich. Il est également grand-père de six petits-enfants.
Le leadership de Mirziyoyev en Ouzbékistan a été marqué par des réformes ambitieuses et des efforts pour moderniser le pays, bien qu'il ait également fait l'objet de critiques concernant le respect des droits de l'homme et la démocratie dans le pays.