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L'ACTUALITÉ DE LA GRANDE ÎLE DEPUIS 1929

Qui est Ebrahim Raïssi ?



Ebrahim Raïssi, également connu sous le nom d'Ebrahim Raisol-Sadati, est une figure influente de la politique iranienne et un religieux chiite. Né le 14 décembre 1960 à Mashhad, il occupe actuellement le poste de président de la République islamique d'Iran depuis le 3 août 2021.


Sa carrière dans le système judiciaire islamique a débuté en 1980, peu après la révolution iranienne. À partir de 1985, il a occupé le poste de procureur-adjoint à Téhéran, où il a été impliqué dans la répression et les exécutions massives d'opposants en 1988. Cette période a été marquée par des événements controversés, et bien qu'il ait nié sa participation à ces actes, il a rendu hommage à l'ordre donné par l'ayatollah Khomeiny condamnant à mort les opposants politiques considérés comme apostats.


Raïssi a gravi les échelons de la hiérarchie judiciaire, devenant procureur général de l'Iran de 2014 à 2016. Il a ensuite dirigé la fondation Astan-e Qods Razavi, une des plus grandes fondations religieuses du monde musulman, de 2016 à 2019. En 2019, il est devenu chef du système judiciaire iranien, un poste clé dans le pays.


Sur le plan politique, Raïssi s'est présenté à l'élection présidentielle iranienne de 2017, mais a été battu par le président sortant Hassan Rohani dès le premier tour. Cependant, sa candidature en 2021 a été couronnée de succès, remportant l'élection dès le premier tour avec 72 % des voix. Sa victoire a été perçue comme le résultat du soutien du régime conservateur en place.


Lors de son mandat présidentiel, Raïssi a été confronté à divers défis, notamment des manifestations violentes en 2022, déclenchées par la mort de Mahsa Amini. Ces manifestations ont été interprétées comme une expression de mécontentement populaire contre le gouvernement. Raïssi a réagi en accusant des "ennemis" extérieurs de fomenter des troubles, une rhétorique typique du régime islamique.


Par ailleurs, des organisations telles qu'Amnesty International ont appelé à une enquête sur Raïssi pour des allégations de crimes contre l'humanité, notamment son implication présumée dans des disparitions forcées et des exécutions extrajudiciaires d'opposants en 1988.

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