Mohamed Laqhila, né le 3 août 1959 à Oulmès (Maroc), est un homme politique français d'origine marocaine. Diplômé en 3ᵉ cycle en monnaie banque finance à Aix-en-Provence, il réside dans sa circonscription à Calas, village de la commune de Cabriès.
Expert-comptable de profession depuis 1991, il a exercé des responsabilités syndicales en tant que président de l'Ordre des experts-comptables de la région PACA de 2012 à 2016, puis en tant que président de la fédération nationale des experts-comptables et commissaires aux comptes de France, dont il a démissionné en septembre 2017 pour se consacrer à son mandat de député. Au sein du Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables, il a notamment été responsable de la Commission développement durable et RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).
Élu député de la onzième circonscription des Bouches-du-Rhône lors des élections législatives de 2017 sous l'étiquette du Mouvement démocrate, il a obtenu 50,95 % des voix au second tour. Sa déclaration d'intérêts et d'activité, enregistrée par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en février 2018, révèle qu'il est membre du conseil d'administration de plusieurs organismes et sociétés, et qu'il détient des participations financières directes dans le capital de plusieurs sociétés pour un montant total de 3,6 millions d'euros.
Mohamed Laqhila a été l'auteur et le porteur d'un amendement adopté en séance plénière le 15 novembre 2019, visant à maintenir l'huile de palme parmi les agrocarburants jusqu'en 2026, ce qui aurait octroyé un avantage fiscal estimé entre 70 et 80 millions d’euros par an pour Total. Cet amendement a suscité des réactions mitigées et a été rejeté lors d'un second vote le lendemain.
En 2020, Mohamed Laqhila s'est présenté en tête de liste aux élections municipales à Aix-en-Provence, mais n'a obtenu que 553 voix, soit 1,76 %, tandis qu'une autre députée d'Aix, Anne-Laurence Petel, candidate pour La République en Marche, a obtenu un score bien plus élevé de 20,45 % au premier tour.