Les députés cambodgiens ont voté en faveur d'une nouvelle loi électorale qui pose une menace pour les opposants exilés.
Les députés cambodgiens ont approuvé, le vendredi 23 juin, une réforme du code électoral qui aura un impact significatif sur la participation politique des opposants en exil du Premier ministre Hun Sen. Cette décision survient à seulement un mois des élections législatives et vise à exclure les candidats qui ont omis de voter "sans justification appropriée". Selon le ministre de l'Intérieur Sar Kheng, toute personne concernée ne pourra se présenter comme candidat lors des quatre prochaines élections consécutives. Cette mesure a suscité des inquiétudes quant à son impact sur la pluralité démocratique du pays et a été critiquée pour sa restriction des droits politiques fondamentaux.
La réforme du code électoral approuvée par les députés cambodgiens le vendredi 23 juin a suscité des préoccupations quant à son effet sur la participation des opposants politiques en exil lors des prochains scrutins. Selon l'AFP, le ministre de l'Intérieur, Sar Kheng, a expliqué que toute personne qui n'a pas voté "sans justification appropriée" sera disqualifiée de se présenter comme candidat lors de quatre élections consécutives. Cette mesure, qui intervient juste un mois avant les élections législatives, a été critiquée pour sa potentielle atteinte à la démocratie et aux droits politiques fondamentaux. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer cette réforme perçue comme une restriction injuste de la participation politique et une menace pour l'opposition au gouvernement en place.