Le projet de réforme du code du travail a franchi une étape importante en étant validé en conseil des ministres. Cette réforme tant attendue par les acteurs du monde de l'emploi et du travail a été initiée pendant les années de la pandémie de Covid-19 et a suivi un processus rigoureux comprenant des consultations avec les employeurs, des examens par le conseil national du travail et des passages devant le gouvernement.
Le ministre du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, Rivotiana Jean Bosco, a évoqué une vingtaine de points clés du projet de texte qui devraient être discutés en session parlementaire la semaine prochaine. De plus, le projet de texte devra également passer devant le Sénat Anosy.
Pour les syndicalistes, le code du travail doit servir à protéger les employés et à promouvoir des conditions de travail décentes. Le projet de réforme couvre des aspects tels que la conception et la suspension des contrats de travail, les conditions des travailleurs migrants, la sécurité au travail, ainsi que des sanctions en cas de litige.
Cependant, certains syndicalistes soulignent que disposer d'un nouveau code du travail est une chose, mais son application effective pour améliorer les conditions de travail au sein des entreprises en est une autre. Ils insistent sur le fait que de nombreux facteurs doivent être réunis pour garantir une application adéquate des référentiels, notamment la sensibilisation des employés à leurs droits, devoirs et obligations.
La réforme vise à aligner le code du travail sur les besoins actuels du monde du travail, mais son succès dépendra de sa mise en œuvre effective et de l'engagement de toutes les parties prenantes pour améliorer les conditions de travail au profit des employés.