Des paysans malagasy se lèvent contre l'extraction des terres rares dans la péninsule d'Ampasindava, craignant les conséquences environnementales et sociales de cette activité cruciale pour la transition écologique.
Dans la presqu'île d'Ampasindava, au nord-ouest de Madagascar, les terres rares, minerais essentiels pour la transition écologique, sont au cœur d'une vive opposition des agriculteurs. Des milliers de trous résultant de la ruée passée ont défiguré le paysage, laissant derrière eux une région marquée par l'extraction intensive. Les habitants, guidés par des inquiétudes environnementales et sociales, s'opposent à cette exploitation dévastatrice.
Située dans la péninsule d'Ampasindava, cette région montagneuse, majoritairement couverte de forêts, est devenue le théâtre d'une lutte acharnée entre les investisseurs étrangers et les paysans locaux. Les terres rares, notamment le dysprosium, le néodymium et l'europium, ont attiré l'attention de compagnies minières internationales. Pourtant, la région est confrontée à des enjeux environnementaux majeurs liés à l'extraction, tels que la dégradation des écosystèmes et la contamination des eaux souterraines.
Les inquiétudes persistent quant aux conséquences de l'extraction des terres rares à Ampasindava. En plus de l'impact environnemental et de la destruction des habitats naturels, la présence de thorium et d'uranium radioactifs soulève des préoccupations supplémentaires. Les agriculteurs locaux, soutenus par des militants écologistes et des scientifiques, continuent de s'opposer à l'exploitation minière, considérant que les promesses de bénéfices économiques n'ont pas été tenues dans le passé et que les risques environnementaux ne peuvent être ignorés.
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