Les élections législatives à Tsihombe sont en suspens, la CENI renvoyant la décision finale à la Haute Cour Constitutionnelle.
Les résultats des élections législatives du 29 mai à Tsihombe restent incertains en raison d’incidents post-scrutin. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) s’en remet à la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) pour trancher.
Incendie au bureau de district
La situation à Tsihombe a pris une tournure dramatique lorsque le bureau de district de la CENI a été incendié par des individus non identifiés. Selon les autorités locales, ces actes de violence seraient le fait de résidents en colère, suite à des rumeurs de fraudes électorales. L'incendie a détruit des bulletins de vote et divers documents cruciaux, dispersés dans la cour, rendant difficile la validation des résultats par la CENI.
Incidents à Tsiroanomandidy
Des incidents similaires ont également eu lieu à Tsiroanomandidy. Les bureaux de la Commission nationale de recensement des votes (CRNV) y ont également été incendiés par des individus non identifiés, détruisant des documents électoraux. Ces actes de vandalisme, survenus au lendemain des élections, soulèvent des questions sur l'intégrité du processus électoral dans ces régions.
Compétence limitée de la CENI
Face à ces incidents, la CENI a déclaré ne pas avoir les compétences pour tirer des conclusions définitives sur les événements qui ont suivi le jour du scrutin. La commission d'Alarobia a donc décidé de s'en remettre à la HCC, qui est habilitée à statuer sur les litiges électoraux et à valider les résultats contestés. Cette décision vise à garantir une transparence et une impartialité maximales dans le traitement de ces affaires.
En attente de la décision de la HCC
Les électeurs et les candidats de Tsihombe attendent maintenant avec impatience la décision de la HCC. Cette attente crée une atmosphère de tension et d'incertitude, exacerbée par les rumeurs persistantes de fraudes et de manipulations électorales. La décision de la HCC sera déterminante pour rétablir la confiance dans le processus électoral et assurer que les résultats reflètent fidèlement la volonté des électeurs.
Conséquences potentielles
Si la HCC décide d'annuler les résultats dans certains bureaux de vote, cela pourrait entraîner des élections partielles ou même un nouveau scrutin dans les zones concernées. Cette perspective ajoute une couche supplémentaire de complexité et de tension au processus électoral, déjà fragilisé par les incidents violents. La transparence et la rapidité de la décision de la HCC seront cruciales pour maintenir la stabilité et la confiance dans le système électoral malgache.
En conclusion, les élections législatives à Tsihombe et à Tsiroanomandidy illustrent les défis majeurs auxquels le processus électoral est confronté dans certaines régions. La CENI, en se remettant à la HCC, cherche à garantir une solution équitable et légitime aux incidents post-scrutin. Les regards sont maintenant tournés vers la HCC, dont la décision sera déterminante pour l'avenir politique de ces circonscriptions.